Banide: "J'ai bien mûri"
Comment avez-vous négocié votre arrivée, alors que vous étiez parti en 2007 en mauvais termes avec le club ?
"Cela s'est fait très rapidement, après le match de Coupe de France dans la soirée. Je n'ai pas posé de condition particulière. On a fait appel à moi, je suis venu. J'écoute mon coeur".
Venez-vous avec votre staff ?
"Je viens avec Ziad Ben Araibi, mon adjoint lors de mes différentes expériences à l'étranger, ainsi qu'avec Sylvain Legwinski. D'autre part, David Barriac redevient préparateur physique. Cela dit, le staff technique de Guy Lacombe reste. On va essayer de travailler en bonne entente pour trouver une solution, les respecter et faire en sorte que le groupe sorte vainqueur de cette collaboration."
Comment voyez-vous l'équipe aujourd'hui ?
"Monaco est une équipe en manque de confiance, qui doit rapidement retrouver le chemin des buts et le plaisir. Un gros travail a été fait par Guy Lacombe. Maintenant, c'est à moi de m'orienter différemment. Il faut que chacun tire le maximum de son potentiel. Je suis orienté vers le jeu offensif, attiré par le beau jeu. Mais cela demande une organisation. On va donc essayer de mettre en oeuvre un plan de jeu qui permette à chacun de s'épanouir. Il me faut parler avec certains joueurs (Mbokani et Alonso, ndlr). Le match contre Auxerre arrive rapidement. Ensuite, il y a une coupure. On aura plus de temps pour approfondir différents sujets concernant le recrutement. Je rencontrerai alors l'ensemble des joueurs pour discuter individuellement, et pour voir ce qu'on peux faire ensemble."
Avez-vous le sentiment de jouer les pompiers de service ?
"Je reviens dans mon club. Je n'ai pas le sentiment d'être pompier. J'ai la reconnaissance du ventre. Je sais d'où je viens, je sais à qui je le dois. Je me faisais un devoir de revenir. Je vais tout faire pour me retrouver dans mon équipe et essayer d'aller au bout de mes convictions. J'ai beaucoup appris à l'AS Monaco, beaucoup appris en partant, beaucoup voyagé, travaillé dans de nombreux pays (Qatar, Koweit, Abou Dhabi, ndlr), pris beaucoup d'expérience. J'ai découvert une autre culture du football, rencontré des joueurs et des gens. Il faut ne pas penser au passé et revenir avec l'esprit d'entreprise, la volonté de fournir un travail correct pour retrouver plaisir et résultat. Je me suis adapté."
Qu'est-ce qui a changé pour vous depuis la dernière fois sur le banc de l'ASM ?
"J'ai bien mûri. Cela ne sera pas plus facile qu'il y a trois ans. Il faut une nouvelle dynamique. J'espère que la mayonnaise prendra rapidement. Ce qui est important, c'est avoir l'adhésion au jeu, aux méthodes de travail et aux systèmes proposés."
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