Cet article date de plus de huit ans.

Aurier revient sur son altercation avec la police

Le défenseur du Paris SG Serge Aurier, qui avait embarrassé son club après une altercation avec la police à la sortie d'une boîte de nuit, est revenu sur cet épisode dans un entretien à CliqueTV où il a donné sa version des faits.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
Le défenseur du PSG, Serge Aurier

"C'était violent. (Les policiers) sont sortis de la voiture, m'ont insulté, contrôlé, brutalisé, je ne sais pas si j'ai encore la trace (sur son arcade sourcilière). J'avais aussi la lèvre +pétée+", a déclaré le joueur de 23 ans. L'international ivoirien, qui sera jugé en correctionnelle à Paris le 26 septembre pour violences sur personne dépositaire de l'autorité publique, conteste avoir volontairement agressé les policiers de la BAC (brigade anti-criminalité). "Le pire, c'est que derrière le +flic+ dit que je lui ai mis un coup au thorax, un coup de coude. Si j'avais voulu le toucher, je lui aurais mis une +bonne droite+... Lui m'a mis des +droites+ sur le visage. Il m'a +pété+ la lèvre et le front", a indiqué Aurier, qui a de son côté déposé plainte pour violences policières.

"J'ai été en garde à vue parce que je n'ai pas voulu rentrer chez moi. Je n'ai rien à me reprocher dans cette affaire. Il y a au moins cinq ou six témoignages qui disent exactement ce que j'ai dit", a-t-il ajouté. L'international ivoirien est revenu aussi sur son dérapage lors d'une séance de questions avec des internautes sur le réseau social Periscope dans laquelle il avait traité son entraîneur Laurent Blanc de "fiotte" et égratigné d'autres coéquipiers, dont Zlatan Ibrahimovic, qualifié de "gentille bête". "C'était dans la rigolade. Une +fiotte+, c'est quelqu'un qui a peur, on va dire. C'est un mot qui est peut-être mal placé mais qui n'a pas de grande importance. Ce n'est pas du tout (de l'homophobie), chacun fait sa vie", a encore dit le défenseur parisien.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.