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Ligue 1 : Monaco n'est plus qu'à 3 points de Paris

Les joueurs de la capitale sont tombés sur de coriaces guingampais. Mais les autres résultats leur sont favorables...

Article rédigé par Pierre Godon
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 7min
L'attaquant monégasque Emmanuel Rivière fête son but contre Marseille, le 26 janvier 2014.  (VALERY HACHE / AFP)

Toute l'actualité de votre club après la 22e journée de Ligue 1, disputée les 24, 25 et 26 janvier, en deux phrases, pas toujours sympas. 

1- PSG 51 (tenu en échec à Guingamp 1-1). Comme contre Montpellier, le PSG a encaissé un but sur coup de pied arrêté. "On va les travailler", a reconnu Laurent Blanc, l'entraîneur parisien. Avant de trouver des circonstances atténuantes à ses joueurs : "Je ne veux pas me retrancher uniquement derrière ça, mais l'état du terrain était déplorable. C'est le cas pour les deux équipes mais cela a défavorisé l'équipe qui fait le plus de jeu."

2- Monaco 48 (vainqueur de l'OM sans trembler 2-0). Les ondes positives de Falcao, l'attaquant blessé ? Sans lui, l'ASM a gagné cinq matchs sur cinq. 

3- Lille 41 (freiné par Rennes 1-1). Lille, qui n'a toujours pas gagné en 2014, commence à toucher ses limites même si le nul est sévère pour une formation nordiste qui a dominé le match. "Si on les écrase 1-0 ce soir il n'y avait rien à dire au vu de la physionomie du match", grommelle René Girard, l'entraîneur des Dogues.

4- Saint-Etienne 37 (battu dans le bourbier bordelais 0-2). Les Verts restaient sur une bonne série, n'avaient pas encaissé de but depuis le début de la phase retour... et puis le trou noir, à Bordeaux. "On a trébuché dans un rendez-vous important", peste l'entraîneur Christophe Galtier.

5- Lyon 34 (facile vainqueur d'Evian-Thonon Gaillard 3-0). Rémi Garde, l'entraîneur lyonnais, s'improvise prof de maths : "Quand on fait une série de trois victoires, cela booste forcément au classement.(...) C'est très excitant aussi d'être dans cette position, où l'on vient de derrière, où l'on emmagasine un tout petit peu de confiance."

6- Bordeaux 34 (vainqueur de Saint-Etienne 2-0). Une victoire acquise au courage et avec la complicité de la pelouse, qui a contrarié les manieurs de ballon stéphanois. "Ça faisait trop longtemps qu'on perdait, on avait fait une bonne série, mais on a tout gâché en début d'année", se félicite l'entraîneur Francis Gillot, dont l'équipe a été éliminée des deux coupes en janvier.

7- Nantes 33 (tenu en échec par Reims 0-0). 3 tirs cadrés pour les Canaris, 1 seul pour Reims, on n'a pas vu un match emballant à la Beaujoire, où pour la première fois les Nantais ont partagé les points (6 victoires, 1 nul, 4 défaites).

8- Reims 33 (a été chercher un point à Nantes 0-0). "On n'a pas laissé beaucoup d'opportunités à cette équipe de Nantes", se félicite l'entraîneur rémois Hubert Fournier, dont l'équipe a tiré sur la barre, mais surtout, a remarquablement neutralisé l'adversaire. "C'est un bon point."

9- Marseille 32 (impuissant à Monaco 0-2). L'OM, c'est un tennisman qui en parle le mieux. 

10- Lorient 31 (ramène un point de Valenciennes 1-1). Lorient aurait pu tuer le match en première période, le perdre en seconde. Bref, Christian Gourcuff a eu des palpitations sur le banc, et n'a pas trop aimé ça : "Globalement, c'est un match qui a été trop débridé. (...) Si on veut avoir des ambitions, c'est le type de match où on doit avoir davantage de maîtrise et gagner."

Le joueur de Valenciennes Waris Majeed (en rouge) aux prises avec le défenseur de Lorient Lamine Gassama, le 25 janvier 2014.  (FRANCOIS LO PRESTI / AFP)

11- Toulouse 28. Le match face à Bastia a été reporté à une date ultérieure en raison des risques de crues dans le Sud-Ouest. 

12- Bastia 27. Idem. 

13- Nice 27 (battu par Montpellier 1-3). Nice à l'extérieur, c'est toujours aussi fragile, avec un seul succès en 11 rencontres. Plus embêtant, la belle dynamique des hommes de Claude Puel, avec six succès sur les huit derniers matchs, est interrompue.

14- Guingamp 26 (arrache héroïquement un point face à Paris 1-1). Les Bretons ont mené 3 minutes contre les stars du PSG, de la 84e à la 87e. Forcément, Jocelyn Gourvennec, l'entraîneur, sort frustré : "Je n'ai pas vraiment de regrets mais on est passé tout près. En marquant à la fin, on se dit qu'on peut l'emporter et que c'est magique. Pour nous, le compteur des points tourne, c'est le principal."

15- Montpellier 24 (vainqueur de Nice 3-1). Troisième victoire consécutive pour Montpellier, invaincu lors des six derniers matchs. "Dès qu'on est rentrés dans le vestiaire, après les traditionnels cris de joie, on a demandé ce qu'avaient fait les rivaux, Valenciennes..., raconte Rolland Courbis, le coach montpelliérain. Ce n’est pas pour autant qu’il nous pousse une paire d’ailes pour être euphoriques.”

16- Rennes 24 (ramène un point de Lille 1-1). Plus que le résultat, Philippe Montanier, l'entraîneur rennais, a apprécié la combativité de son équipe, pas forcément taillée pour lutter pour le maintien : "C'est un bon point de pris. Le fait d'être mené, de revenir, de lutter jusqu'au bout, c'est positif. On a besoin de ces vertus en ce moment."

17- Evian 21 (battu sèchement à Lyon 0-3). La lapalissade de la 22e journée vous est offerte par Pascal Dupraz, l'entraîneur savoyard : "On ne peut pas dire que notre équipe oppose une farouche résistance aux adversaires."

18- Valenciennes 18 (tenu en échec par Lorient 1-1). L'attaquant Grégory Pujol, qui a marqué le but de l'égalisation, mais manqué une grosse occasion en fin de match, avait forcément une analyse mitigée à la fin de la rencontre : "Lorient est une belle équipe mais c'est vrai que c'est un résultat mitigé dans la course au maintien."

19- Sochaux 12 (obtient un point miraculeux à Ajaccio 1-1). "On n'avait pas une grande envie de remporter ce match, peste Hervé Renard, le coach des Lionceaux, vraiment pas content du résultat et encore moins de la joie générale sur le banc, lors de l'égalisation à la dernière minute par Nogueira. Avec 12 points, on crie de joie après un match nul. On peut mettre en avant le bon état d'esprit de la 2e mi-temps, le fait de ne pas lâcher, mais on ne peut pas sauter de joie."

Les joueurs de Sochaux se congratulent après un but à la dernière seconde à Ajaccio, le 25 janvier 2014.  (PASCAL POCHARD CASABIANCA / AFP)

20- Ajaccio 10 (rattrapé dans les dernières secondes par Sochaux 1-1). Ajaccio ne se fait pas d'illusion sur son sort de relégué en puissance, mais l'entraîneur, Christian Bracconi, ne digère pas l'égalisation à la dernière seconde des Doubistes : "Il ne pouvait y avoir de scénario aussi cruel pour nous. On s'était fixés l'objectif de gagner pour quitter la dernière place." Raté. 

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