Ligue 1 : le PSG conforte son avance sur l'OM
Les Parisiens ont remporté une courte mais précieuse victoire à Evian, malgré trois expulsions dont Beckham.
Toute l'actualité de votre club après la 34e journée de Ligue 1, qui se déroule les 25, 26 et 27 avril, résumée en deux phrases, pas toujours sympas.
1- PSG 73 points (vainqueur à Evian 1-0). Une victoire à la parisienne. Score étriquée, des occasions nettes pour le PSG et pour l'adversaire, et trois cartons rouges (Verratti, Beckham, Sirigu après la fin de la rencontre). Ce qui place le PSG aussi en tête de la L1 de ce point de vue. "On va se contenter de dire qu'on a pris trois points qui nous rapprochent du titre", analyse Christophe Jallet sur Canal +, préférant ne pas s'attarder sur la bagarre générale qui a conclu la rencontre.
2- OM 64 (vainqueur à Lorient 1-0). La 12e victoire sur le score de 1-0 de l'OM, 13e attaque de L1. Mais le "spectacle" a eu lieu au coup de sifflet final, quand un début de bagarre générale a entraîné l'expulsion de deux joueurs, et la distribution de quelques cartons jaunes. "A quatre journées de le la fin, on ne va pas se mettre à jouer comme le Barça. On joue comme on sait faire, on est costaud", analyse le gardien Steve Mandanda sur Canal +.
3- Lyon 60. (tenu en échec par Saint-Etienne 1-1). Un match nul équitable pour les Lyonnais, habitués aux victoires de raccroc contre l'ennemi historique. Après le match, le capitaine des Gones préférait parler de "bon petit match nul" que d'estimer que les Gones ont perdu deux points à domicile.
4- Saint-Etienne 58 (a ramené un point de Lyon 1-1). Les Verts, toujours invaincus en 2013 en L1, mettent fin à une série de cinq défaites de rang face au voisin lyonnais. Ils pourront regretter les six (!) occasions manquées de leur buteur, Pierre-Emerick Aubameyang, pourtant auteur de 19 buts en L1.
5- Lille 57 (tenu en échec par Sochaux 3-3). Rudi Garcia, l'entraîneur lillois tout en colère froide : "C'est une faute professionnelle. On ne peut pas mener 3-0 à la 70e minute et faire 3-3 face à une équipe relégable. On ne peut s'en prendre qu'à nous-mêmes, quand on s'est arrêté de jouer, on a été puni. De manière inconsciente, il y a eu de la suffisance à 3-0. Quand on ne fait plus les efforts, on redevient une équipe moyenne."
6- Nice 57. (vainqueur de Troyes 3-1). Significativement, Nice a creusé un écart de sept points sur son poursuivant direct, Lorient. La course à l'Europe se jouera donc avec les Aiglons, mais sans les Merlus.
7- Lorient 50 (battu par l'OM 0-1). Les Lorientais se sont heurtés à un grand Steve Mandanda, le gardien marseillais, et à la barre transversale. D'où la déception de Christian Gourcuff, l'entraîneur : "c'est un match qu'on peut légitimement gagner, ou du moins faire match nul. Ce match a montré les limites de l'équipe en terme de maîtrise et de collectif."
8- Montpellier 48 (battu à Ajaccio 1-2). "C'est comme ça, on ne va pas pleurer non plus, philosophe René Girard, l'entraîneur de Montpellier. C'est notre péché mignon cette année, on manque de rigueur. C'est dommage, on avait bien maîtrisé. Ca fait deux matchs qui nous passent entre les mains et sur lesquels on aurait pu faire mieux. Ca fait deux fois qu'on est battus à la dernière minute. C'est le signe qu'on doute. C'est un petit peu embêtant."
9- Bordeaux 48 (auteur d'un match nul poussif contre Reims 0-0). Les quatre derniers Bordeaux-Reims en L1 se sont conclus sur ce score de 0-0. Pas la peine d'aller au stade l'année prochaine. "Je me dis que les gens qui sont venus là auraient mieux de rester chez eux, affirme Jean-Louis Triaud. C'est nul ce genre de match. Si je suis optimiste, je me dis que les joueurs se sont économisés pour le match à Troyes."
10- Rennes 45 (vainqueur à Brest 2-0). Rennes n'avait plus gagné depuis dix matchs, mais il est tombé sur plus déprimé que lui. "Les joueurs ont eu un moral d'acier, se réjouit pour une fois l'entraîneur Frédéric Antonetti. Je veux féliciter toute l'équipe !"
11- Toulouse 42 (auteur d'un nul à Bastia 0-0). Les Toulousains n'ont pas redressé leur image d'équipe ennuyeuse, mais ont stoppé une série de trois défaites de suite.
12- Valenciennes 41 (contenu par Nancy 0-0). Une consolation pour le public du Stade du Hainaut, qui s'est ennuyé ferme : VA n'a pas pris de but depuis trois matchs, après une opération portes ouvertes qui a duré tout l'hiver. Le maintien passe par la défense...
13- Bastia 40 (encore un 0-0, cette fois contre Toulouse). Avec 40 points, Bastia a presque assuré son maintien. "Le verre est il à moitié vide ou à moitié plein ce soir ?, s'interroge Frédéric Hantz, l'entraîneur corse. C'est l'éternelle question. Toulouse est une équipe difficile à manoeuvrer et ils ont été très costauds. Les deux équipes se craignaient et cela s'est vu dans le jeu."
14- Reims 38 (un point à Bordeaux, 0-0). La satisfaction de l'entraîneur rémois, Hubert Fournier, est palpable dans son analyse d'après-match : "Avant le match on aurait signé des deux mains car pour un promu, faire un match nul ici, c'est toujours un bon résultat. Après, sur la physionomie de la rencontre, on aurait envie d'être un peu plus gourmand."
15- Ajaccio 38 (vainqueur de Montpellier 2-1). Précieuse victoire ajaccienne grâce une tête de Dennis Oliech au bout du temps additionnel. Les Corses n'avaient plus gagné depuis 5 matchs.
16- Nancy 35 (a été chercher un bon point à Valenciennes 0-0). "Compte tenu du match, c'est un bon point. On restera une semaine de plus non-relégable. Ca suffit à notre bonheur", estime l'entraîneur lorrain Patrick Gabriel, qui n'oublie pas d'où vient son équipe.
17- Evian 34. (battu par le PSG 0-1). "Je pense qu'on était capables de mieux faire, regrette l'entraîneur savoyard Pascal Dupraz sur Canal +. Comme c'est trop souvent le cas, on a du mal aux entames de seconde mi-temps, on a été punis. On aurait pu égaliser. Même si c'est le PSG, nous n'avons pas marqué de points. Nous ne devons notre salut qu'à la différence de buts, mais j'ai bon espoir pour les prochaines rencontres."
18- Sochaux 34 (auteur de 10 minutes de folie à Lille 3-3). Comme d'habitude, Sochaux a brillé contre un des cinq premiers du championnat, où il affiche une moyenne de points hallucinante. Reste que le calendrier prévoit des duels avec des mal-classés pour conclure le championnat. "Au niveau comptable on est heureux, au niveau de la performance, on voit qu'il y a encore des choses à améliorer, conclut Eric Hély, l'entraîneur sochalien. Mais on peut se sauver!"
19- Brest 29 (battu à domicile par Rennes 0-2). Sept revers de suite pour le Stade brestois. Le changement d'intérim n'a pas changé grand chose : l'équipe de Corentin Martins a encaissé 9 buts en 4 matchs, et n'en a pas marqué un seul... Vous avez dit naufrage ? "On se tue le match tout seul sur deux erreurs défensives", peste le gardien Alexis Thébaut, sur RTL.
20- Troyes 28 (battu à Nice 1-3). Les Troyens paient leur porosité défensive. En 34 matchs de championnat, les hommes de Jean-Marc Furlan n'ont gardé leur but inviolé qu'à quatre reprises. C'est trop peu quand quelques 0-0 de raccroc font du bien pour se sortir du bas du classement.
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