Ligue 1 : week-end gagnant pour Paris, l'OM et Lyon
En revanche, Monaco et Lille connaissent une reprise poussive.
Toute l'actualité de votre club après la 20e journée de Ligue 1, disputée les 10, 11 et 12 janvier, en deux phrases, pas toujours sympa.
1- PSG 47 points (vainqueur poussif d'Ajaccio 2-1). Laurent Blanc est conscient que ses joueurs digèrent encore la dinde aux marrons de Noël : "Les matches sont difficiles pour tout le monde, il y a eu une petite coupure, les corps et les têtes doivent se remettre dans la compétition. Dans les têtes, il fallait faire cet effort."
2- Monaco 42 (tenu en échec par Montpellier 1-1). A Monaco aussi, on digère la dinde aux marrons. "J'attendais un peu plus de l'équipe, mais après les fêtes, c'est normal de ne pas trouver le rythme tout de suite", reconnaît Claudio Ranieri, l'entraîneur monégasque.
3- Lille 40. (surpris à domicile par Reims 1-2). Le but gag des Rémois, marqué sur un contre avec les dents et/ou le bras, selon les ralentis, a coupé les jambes des Lillois. "On n'est pas à l'abri d'un but comme ça" reconnaît Rio Mavuba, le capitaine des Dogues sur Canal +.
4- Saint-Etienne 34 (a ramené un point de Guingamp 0-0). Les Verts n'ont jamais gagné à Guingamp en six déplacements. "On grappille des points sur des concurrents directs mais c'est à mon sens très secondaire, parce que je ne regarde pas trop le classement", nuance Christophe Galtier, l'entraîneur stéphanois.
5- Marseille 32 (vainqueur d'Evian Thonon Gaillard 2-1). Première victoire en championnat depuis le 29 novembre. Si. C'est aussi le premier succès en championnat du nouvel entraîneur José Anigo.
6- Nantes 32 (vainqueur de Lorient 1-0). Michel Der Zakarian, l'entraîneur des Canaris, avait un message pour les journalistes : "Beaucoup de gens pariaient que Lorient allait nous taper, dès qu'on fait deux-trois matches un peu moins bon on est très critiqués... C'est le rôle des journalistes mais à Nantes je trouve qu'on est très critique envers les joueurs."
8- Reims 32 (vainqueur à Lille 2-1). Stade de Reims ne s'était pas imposé à Lille depuis 55 ans. "Il fallait être costaud face à cette équipe de Lille, qui n'est pas 3e du championnat pour rien. On a eu de la réussite pour remporter ce match", reconnaît l'entraîneur rémois Hubert Fournier sur Canal +. La phrase de la soirée revient au milieu Odaïr Fortès sur Canal +, auteur d'un but gag : "Si j'étais pas là, j'aurais pas marqué."
8- Bordeaux 31 (battu par le voisin toulousain 0-1). Après une bonne série, les Girondins sont retombés dans leurs travers. "Techniquement on a été très faibles. A partir du moment où on a du mal à faire un contrôle et une passe, forcément qu'on a du mal à se trouver sur le terrain", grommelle Francis Gillot, l'entraîneur girondin, après la rencontre.
9- Lyon 28 (vainqueur tranquille de Sochaux 2-0). Lyon n'avait plus gagné à domicile depuis plus de deux mois, en novembre contre Guingamp.
10- Toulouse 28 (vainqueur de Bordeaux 1-0). "Depuis que je suis ici, on parle d'une équipe défensive avec une mentalité défensive. Je ne suis pas d'accord", rétorque le défenseur Jonathan Zébina. Le TFC reste sur six matchs sans défaite, mais avec la 13e attaque et la 10e défense, on va attendre un peu avant de grimper aux rideaux pour le TFC.
11- Lorient 27 (battu par Nantes 0-1). Lorient a dominé, mais Lorient n'a pas gagné. Ce qui ne chagrine pas l'entraîneur, Christian Gourcuff : "Dans le jeu on est sur la bonne voie, c'était même mieux que lors de certaines de nos dernières victoires. Il faut prendre du recul par rapport au résultat même si on rentre très frustrés. Mais il y a plus de choses positives que négatives à retenir."
12- Guingamp 25 (tenu en échec par Saint-Etienne 0-0). "Faire match nul et ne pas prendre de but contre Saint-Étienne, c'est une bonne performance. On est satisfaits parce qu'on avance. Ce n'est pas une victoire sur le plan comptable mais dans le contenu c'est très positif", se félicite le coach guingampais Jocelyn Gourvennec.
13- Bastia 24 (battu à Valenciennes 2-3). Mené 3-0 par les Nordistes, les Corses, toujours aussi inefficaces à l'extérieur, ont sauvé l'honneur en fin de match. "Le score n'est pas humiliant, grâce à une bonne réaction à la fin, alors que le match à un moment l'était", regrette Frédéric Hantz, le coach corse.
14- Nice 24 (a ramené un point de Rennes 0-0). "C'est un bon point. J'ai trouvé mon équipe fatiguée. (...) Il faut savoir s'en satisfaire", estime un Claude Puel toujours aussi monocorde en conférence de presse. Son équipe est invaincue depuis cinq matchs.
15- Rennes 22 (impuissant contre Nice 0-0). Rennes, qu'on voyait comme un candidat à l'Europe a à peine enrayé sa série de trois défaites de suite.
16- Evian 20. (battu 1-2 par l'OM). "Il y a trois jours, à Saint-Etienne, nous avons eu un trou d'air de 45 minutes. Aujourd'hui, c'était 20 minutes. C'est encore trop", déplore l'entraîneur Pascal Dupraz, fustigeant ses intermittents de joueurs.
17- Montpellier 18 (tenu en échec par Monaco 1-1). Le constat de l'entraîneur Rolland Courbis : Montpellier devient une équipe qui joue à cinq. Au moins. "On a ressemblé à une équipe cohérente, qui a malgré tout des progrès à faire dans tous les secteurs. Petit à petit, quatre ou cinq joueurs retrouvent un niveau qui ressemble au leur."
18- Valenciennes 17 (vainqueur de Bastia 3-2). Les supporters nordistes attendaient une victoire à domicile depuis... la 1ère journée (3-0 contre Toulouse). Mine de rien, c'est le deuxième succès nordiste en deux matchs. L'opération maintien est lancée.
19- Sochaux 11 (battu à Lyon 0-2). "Je suis heureux de ce que j'ai vu, même si je ne suis pas satisfait du résultat. L'état d'esprit a été remarquable", veut croire un Hervé Renard qui a peu goûté à la victoire depuis son arrivée. "Pour nous, c'est un nouveau championnat qui a commencé ce soir."
20- Ajaccio 9 (dominé par le PSG 1-2). La Corse, c'est le milieu de terrain parisien qui en parle le mieux. "En guise de cadeau d'au revoir, ils ne nous ont laissé que de l'eau froide dans les douches, je trouve ça bien... Mais bon, c'est ce qui se passait dans les années 1980."
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.