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Titre d'appel court : Ligue 1 : la remontée fantastique de l'OM

L'OM fond sur les candidats au podium alors qu'il était dernier en septembre...

Article rédigé par Pierre Godon
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 5 min
Loïc Rémy marque pour l'OM face à Lille, mais c'est son équipier Brandao qui a l'air le plus content, le 15 février 2012. (GERARD JULIEN / AFP)

L'actualité de votre club de L1 après la 20e journée en deux phrases, pas toujours très sympas.

1- PSG 43 points (vainqueur de Toulouse 3-1). La nouvelle méthode Ancelotti, c'est zéro attaquant (Hoarau, Gameiro sur le banc, Erding en tribunes, et une ligne Nene-Menez-Pastore), plein d'occasions et une victoire avec la manière. Pas mal.

Carlo Ancelotti, nouvel entraîneur du PSG, lors de la victoire de son équipe 3-1 sur Toulouse, au Parc des Princes, le 14 janvier 2012. (PATRICK KOVARICK / AFP)

2- Montpellier 40 (vainqueur de Lyon 1-0). Montpellier est la seule équipe à pouvoir suivre le PSG. Et une équipe capable de battre les gros. Cette équipe progresse un peu plus chaque jour.

3- Lille 36 points (battu à Marseille 0-2). On ne va pas dire que Lille nous fait un remake de l'effondrement de Bordeaux il y a deux ans, mais il y a un côté "fin de série" dans cette sale semaine du LOSC. Battu à Lyon alors qu'ils étaient en supériorité numérique, les Lillois ont refusé de jouer à Marseille avant de se réveiller quand il était trop tard.

4- Lyon 35 points (battu à Montpellier 0-1). Forcément, avec 14 blessés et une défense de bric et de broc, ça a fini par se voir.

5- Rennes 35 points (vainqueur à Caen 2-0). Les Rennais dans un bon jour, ça donne une victoire convaincante à l'extérieur, un Kembo qui confirme sa régularité (8 buts en 16 matchs), et plein d'espoir pour la fin de saison. Avant la prochaine désillusion?

6- Marseille 34 points (vainqueur face à Lille 2-0). "On a envoyé un signal" a lâché Stéphane Mbia sur Canal +, à la fin du match. C'est exactement ça. Marseille est revenu à 2 points de la 3e place, alors qu'il était dernier en septembre. Cet OM là a largement le niveau pour se qualifier directement pour la Ligue des Champions. Voire même d'embêter le PSG ou Montpellier.

7- Saint-Etienne 33 points (vainqueur de Sochaux 1-0). Pas un grand match, mais une victoire. C'est à ça qu'on reconnait les bonnes saisons, aussi.

8- Toulouse 31 points (battu à Paris 3-1). Fluctuat nec mergitur, qu'ils disaient. Toulouse, l'équipe-la-plus-difficile-à-manoeuvrer-du-championnat, a coulé, pas flotté.

9- Bordeaux 26 points (vainqueur de Valenciennes 2-1). La nouvelle organisation en 3-5-2? L'arrivée du latéral brésilien Mariano? Le nouveau ballon rose fuschia de la L1? On se perd en conjecture pour expliquer la première période surprenamment convaincante de Bordeaux. Ou alors c'est juste que Valenciennes est nul loin de ses bases et avait oublié de jouer avant la pause? Parce qu'au retour des vestiaires, les Girondins ont frôlé la correctionnelle...

10- Lorient 25 points (tenu en échec à Nancy 2-2). Même si faire un nul à l'extérieur constitue une bonne performance, on se rend compte que Lorient est aussi concerné par la lutte pour le maintien. C'est quand même le signe que cette équipe a connu un sacré laisser-aller ces derniers temps.

11- Brest 24 points (vainqueur 1-0 contre Nice). Toujours invaincus à domicile, les Brestois bâtissent doucement mais sûrement l'opération maintien.

12- Evian 22 points (battu à Dijon 3-1). Est-ce un signe d'une justice immanente qui n'aime pas qu'on remercie les entraîneurs qui n'ont pas démérité? Les débuts de Pablo Correa qui a remplacé Bertrand Casoni, auteur de prodiges, ne sont pas des plus encourageants. Surtout quand on sait qu'il a été appelé pour renforcer la défense savoyarde.

Le Dijonnais Brice Jovial frappe lors du match opposant son équipe à Evian Thonon Gaillard, le 14 janvier 2012. (SEBASTIEN BOZON / AFP)


13- Dijon 22 points (vainqueur d'Evian 3-1). Eliminés en Coupe de la Ligue en marquant 3 buts à l'extérieur, les hommes de Patrice Carteron se sont vengés en en plantant 3 à domicile. Et cette fois-ci, ça a suffi pour gagner et à faire honneur à leur réputation d'équipe belle à voir jouer.

14- Valenciennes 20 (battu à Bordeaux 1-2). Après avoir offert sur un plateau la victoire aux Bordelais en première période, les Nordistes ont plus que sauvé l'honneur durant le deuxième acte en multipliant les occasions chaudes sur le but bordelais. Reste à comprendre qu'un match, ça se joue sur 90 minutes.

15- Caen 20 (battu par Rennes 0-2). Il ne reste plus grand chose à Caen. Plus vraiment de cohésion, un bloc-équipe qui n'a de bloc que le nom. Où sont passés les sympathiques manieurs de ballon du début de saison?

16- Auxerre 19 points (battu à Ajaccio 1-2). Un match bizarre, que les Auxerrois n'ont pas su renverser alors qu'ils étaient menés 2-1 mais jouaient à 10 contre 9, après une loghorrée de cartons rouges. En seconde période, ils ne se sont même pas procuré la moindre occasion. Inquiétant.

17- Nancy 18 points (tenu en échec par Lorient 2-2). Un bon point car c'est le genre de matchs que les Lorrains auraient perdu en début de championnat. Cela dit, Lorient, qui restait sur 8 matchs sans victoire à l'extérieur, étaient prenable.

18- Nice 18 points (battu à Brest 1-0). Nice, équipe qui a pris le plus de cartons rouges, n'avait jamais gagné quand un des siens s'était fait expulser. Mais finir à 11 n'est pas forcément une garantie de succès...

19- Sochaux 18 (battu à Saint-Etienne 0-1). Doucement, mais sûrement, entre crise d'égo chez les joueurs, errements tactiques de l'entraîneur, perte de confiance générale, Sochaux fonce vers la zone rouge. Et on ne voit pas trop comment le club va redresser la barre.

L'Ajaccien Eduardo échappe à l'Auxerrois Hengbart, lors de la victoire de son équipe à domicile 2-1 le 14 janvier 2012. (MICHEL LUCCIONI / MAXPPP)


20- Ajaccio 18 points (vainqueur d'Auxerre 2-1). Malgré un arbitrage défavorable (2 cartons rouges, dont un très sévère), les Corses confirment leur regain de forme. La preuve? Avoir réussi à faire marquer l'attaquant Eduardo en 10 minutes, lui qui n'avait pas mis un pied devant l'autre depuis un an et demi à Lens.

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