Tenu en échec par l'Atlético, le Barça est au point mort
Avec deux points de retard sur le Real Madrid au coup d’envoi, le FC Barcelone n’avait plus le droit à l’erreur à l’heure de recevoir l’Atlético de Madrid, troisième de Liga, et en pleine forme. Au terme d’une rencontre décevante malgré les quatre buts (trois sur penalties et un contre-son-camp…), les deux équipes n’ont pu se départager (2-2), au plus grand bonheur du Real Madrid. En cas de victoire contre Getafe jeudi, les hommes de Zinédine Zidane fileront vers le titre avec quatre points d’avance sur un Barça qui fait du sur place avec 6 points pris sur les quatre derniers matches.
Messi puissance 700
Sur la pelouse du Camp Nou, les Catalans ont paru sans idées. Après un week-end explosif, marqué par des tensions entre le staff et les joueurs, le Barça n’a pas su se remettre en ordre de bataille. "Nous donnons tout sur le terrain et il reste la sensation qu’à l’extérieure, nous perdons beaucoup de points importants que nous ne perdions pas les autres saisons", avait notamment déclaré Luis Suarez dans le week-end. Mais mardi soir, la prestation du FC Barcelone n’a pas donné raison aux propos de l’attaquant uruguayen, tant les Catalans n’ont pas "tout donné sur le terrain", pour reprendre ses mots, et ont aussi perdu des points à domicile, cette fois. Après plusieurs jours d’explications entre joueurs et staff, on aurait pu s’attendre à un réveil du collectif catalan, surtout pour ce choc face à l’Atlético de Madrid. Mais il n’en a rien été.
En plus de ce contexte explosif en interne, le Barça recevait des Madrilènes en forme depuis la reprise (13 points pris sur 15 possibles). Sur la pelouse, les Colchoneros ont d’ailleurs été à leur niveau, mettant en place un bloc impossible à manœuvrer pour les Blaugranas. Témoin de l’impuissance offensive du Barça, l’ouverture du score barcelonaise est intervenue sur un but contre-son-camp de Diego Costa, coupable d’une madjer involontaire au premier poteau (11e) lors d'un corner. Suite à cette ouverture du score peu académique, ce sont trois penalties qui ont porté le score à 1-1, 2-1 puis 2-2. Au passage, Lionel Messi en a profité pour inscrire son 700e but en carrière, son 630e avec le Barça, d’une magnifique panenka : seule éclaircie de la rencontre.
Au delà de cette barre franchie, l’Argentin a d’ailleurs semblé nerveux toute la soirée, étant même averti pour un geste d’humeur inhabituel. Comme tous ses partenaires, le ballon d’or a manqué d’idées dans le jeu, et de justesse sur les rares occasions barcelonaises. Préféré à Antoine Griezmann, Arturo Vidal a - sans surprise - peiné à justifier cet étrange choix. Entré en jeu dans le temps additionnel, le champion du monde français n’a pas eu l’occasion de donner tort à son entraîneur, tout comme Thomas Lemar côté Atlético. Au final, seul le jeune Riqui Puig a montré des choses intéressantes côté barcelonais. Mais pas assez pour permettre aux siens, auteurs d’une bien pâle copie, de continuer à rêver au titre de champion.
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