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Messi sauve le Barça

Dans l'autre arène de Pampelune, à Osasuna, Barcelone a longtemps tendu l'oreille pour se faire battre. Les Basques ne sont pas manchots quand on parle de corrida et avaient placé la première banderille par Llorente (17e). Peu inspiré, le Barça s'est réveillé dans le dernier quart d'heure grâce à l'inévitable Messi, auteur d'un nouveau doublé (76e, 80e). En soirée, le Real Madrid est tombé chez son voisin Getafe 2-1.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 4min
Léo Messi (Barcelone) met le feu à Osasuna (RAFA RIVAS / AFP)

Seul Messi pouvait débloquer Barcelone. Pendant l75 minutes, les Catalans se sont échinés face à des Basques sur tous les ballons, couvrant et quadrillant un terrain incroyable. En ouvrant le score dès la 17e minute par Llorente, Osasuna avait une raison supplémentaire de "manger" les occasions barcelonaises. Faire tomber l'ogre catalan, ça rappelait des bons souvenirs au club de Pampelune qui avait dominer le Barça 3-2 en février dernier. Inspirés, les locaux avaient ainsi pris le match par le bon bout. Dès la première minute, l'ailier Cejudo se jouait ainsi de Piqué et adressait une frappe sèche à Valdes, qui ne tremblait toutefois pas. La hargne d'Osasuna finissait même par payer à la 17e, quand l'ailier Lamah, excellent, centrait au deuxième poteau pour Joseba Llorente qui  reprenait magnifiquement d'une volée du droit sous la barre (1-0).

Vilanova exclu, Messi résuscité

Acculé dans les cordes, le Barça de Vilanova, peu  inspiré et fébrile, a donc dû puiser dans ses dernières ressources pour finalement renverser la vapeur. Le tournant du match avait lieu à la 75e minute quand le capitaine d'Osasuna, Punal, se faisait exclure pour protestation juste après l'égalisation de Messi. Avant cela, Osasuna avait eu la balle de match mais le poteau renvoyait la frappe de Nino (70e). Vilanova exclu (70e), Messi a donc pris les choses en main. L'Argentin se jetait d'abord sur un centre d'Alexis Sanchez pour égaliser (75e) puis donnait l'avantage d'une frappe ajustée au pied du poteau droit du gardien Andres (80e). La logique est respectée, le taureau catalan peut dormir tranquille. Les oreilles ont sifflé mais elles sont toujours là...

Madrid tombe de haut

Les oreilles des Madrilènes vont certainement chauffer après ce revers à Getafe 2-1. José Mourinho va se charger de faire passer son message en criant s'il le faut. Après son nul à domicile contre Valence (1-1), le Real Madrid devait passer la vitesse supérieure. A la 17e minute, un double une-deux de grande classe entre Özil et Ronaldo était tout près de percer une première fois la muraille bleue mais, alors qu'il avait faire le plus dur, le milieu allemand expédiait le ballon sur la  barre transversale. Titulaire, Higuain avait plus de réussite. Lancé plein axe par son compatriote Di Maria, l'Argentin se montrait beaucoup plus réaliste lorsqu'il contournait le gardien Moya et marquait dans le but vide (27e). Madrid pensait avoir fait le plus dur et se relâchait.

A cinq points du Barça

Loin d'être génial, Getafe jouait avec ses armes. C'est d'un coup de pied arrêté que venait  l'égalisation des Bleus après la pause: sur un coup franc bien exécuté par Barrada, Valera faisait mouche d'une belle tête piquée (53e). Réveillés en sursaut, les Madrilènes se ruaient alors à l'attaque, Mourinho faisant entrer Benzema aux côtés d'Higuain. Mais la réaction des Blancs était désordonnée à l'image de la frappe dévissée de Di Maria dans une situation de contre pourtant favorable (69e). Et à la 75e, à l'issue d'un contre rondement mené par Getafe, Colunga adressait un caviar à Barrada qui ne laissait aucune chance à Casillas (2-1).  En dépit des efforts désespérés des Madrilènes pour recoller au score -  Coentrao prenait même un rouge depuis le banc du Real - le score en restait  toutefois là. La défense du titre de champion débute mal pour les Merengues, d'autant que le rival catalan a déjà cinq points d'avance.

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