Le Real met la pression
Le triplé reste possible: la "Maison blanche", sacrée en Coupe du Roi et en lice pour atteindre la finale de la Ligue des Champions, est provisoirement revenue à la deuxième place de la Liga à trois points du leader "colchonero" (85 points), qui joue dimanche à Valence (15h00 GMT). Même si le FC Barcelone (81 points) peut récupérer la place de dauphin à Villarreal dimanche soir (19h00 GMT), le Real garde des raisons d'espérer puisqu'il compte un match en retard à disputer le 7 mai à Valladolid. Mais pour Carlo Ancelotti, la meilleure nouvelle de la soirée est sans doute la forme retrouvée de Ronaldo, omniprésent au stade Bernabeu et auteur de ses 29e et 30e buts en Liga cette saison sur deux magnifiques frappes lointaines (6, 51).
Sergio Ramos (60) puis Dani Carvajal (84) ont certes alourdi le score de la tête mais la vedette de la soirée était portugaise: en l'absence de plusieurs titulaires comme Karim Benzema, ménagé en vue de la demi-finale retour de C1 contre le Bayern Munich mardi prochain, "CR7" a étincelé. C'était seulement son deuxième match après trois semaines d'absence sur blessures mais le Portugais s'est montré beaucoup plus en jambes que mercredi soir lors du précieux succès contre les Bavarois en Ligue des Champions (1-0).
Ola au Bernabeu
Et il a été récompensé d'entrée lorsque, décalé sur son aile gauche, il a adressé une frappe légèrement bombée qui a fini dans le petit filet opposé (6). Ensuite, le double Ballon d'Or a enchaîné les gestes de classe et d'altruisme, avant de repiquer dans l'axe à l'entrée de la surface et d'adresser un missile dans la lucarne du gardien navarrais (51). Suffisant pour reprendre le large en tête du classement des buteurs de Liga devant Diego Costa (27 buts) et pour adresser un message au Bayern Munich: "CR7" est de retour. D'ailleurs, Ancelotti n'a pris aucun risque lorsque Sergio Ramos a mis le Real à l'abri en piquant sa tête sur un centre d'Angel Di Maria. L'entraîneur italien a aussitôt fait sortir Ronaldo (61) sous les vivats pour le préserver en vue de Munich.
Et, euphorique, le public du Bernabeu s'est lancé dans une ola qui contrastait avec sa retenue exemplaire lors de la minute de silence dédiée à l'ancien entraîneur du Barça Tito Vilanova, décédé vendredi. Assommé par le quatrième but, signé Carvajal sur une belle louche d'Isco (83), Osasuna n'a jamais semblé en mesure d'inquiéter la défense du Real, avec un Raphaël Varane titulaire et très sûr dans ses interventions. Le club navarrais reste donc englué en bas de tableau, où il espère ne pas connaître le même sort que le Betis Séville, lanterne rouge et mathématiquement relégué samedi en 2e division au terme d'une saison noire. La victoire de Getafe contre Malaga (1-0) a en effet placé les banlieusards madrilènes, 17e et premiers non-relégables avec 35 points, hors de portée des Sévillans.
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