Le Real Madrid peine mais bat Malaga
Ce résultat permet au club madrilène de revenir provisoirement à deux points de la tête du classement alors que les deux coleaders, Barça et Atletico, jouent en soirée, respectivement contre Osasuna (18h00 GMT) et l'Espanyol Barcelone (20h00 GMT). Montrant davantage de solidarité dans le jeu, notamment dans le pressing, les Merengues se sont néanmoins heurtés à la solide défense de Malaga et à un Caballero en état de grâce, qui a écoeuré Cristiano Ronaldo sur plusieurs parades.
En l'absence du Français Karim Benzema (mollet), ménagé, l'entraîneur merengue Carlo Ancelotti a donné sa chance en pointe à Alvaro Morata (20 ans), vainqueur de l'Euro des moins de 21 ans cet été avec l'Espagne. Le jeune avant-centre s'est beaucoup démené, inscrivant notamment un but de la tête refusé pour un net hors-jeu (21e). Très présent dans le jeu aérien, il a trouvé les bras de Willy Caballero (18), lequel a ensuite sorti d'un arrêt digne d'un gardien de handball une autre tête de Morata à bout portant (35e).
Caballero impérial
Morata s'est aussi battu défensivement, comme sur ce sprint en direction de son propre but pour tacler un ballon, ce qui lui a valu l'ovation du public du Santiago Bernabeu à son remplacement par le Gallois Gareth Bale, de retour après quinze jours passés à soigner une contracture à la une cuisse (76e). Le Real a enchaîné les occasions comme les maladresses en première période, à l'image de Cristiano Ronaldo qui a trouvé la barre transversale (8) puis envoyé un tir trop croisé qui mourait au ras du poteau sur un contre (14e). Willy Caballero, impérial sur sa ligne, s'est chargé de capter ou de détourner le reste, comme ce coup franc cadré de Di Maria (12e).
Mais le portier argentin a été surpris par un ballon anodin juste après le repos, lorsque Di Maria a centré de la droite pour Cristiano Ronaldo. Le Portugais, trop court, n'a pas réussi à reprendre le ballon qui a fini avec un peu de chance dans le petit filet opposé (46e). De son côté, Malaga a bien su jouer avec la règle du hors-jeu en défense et aurait même pu égaliser si le centre en retrait de Mounir El Hamdaoui avait trouvé preneur (59) ou si Bobley Anderson n'avait pas expédié sa lourde frappe à côté (78e). La fin de match a vu Willy Caballero enchaîner les arrêts de grande classe, du pied sur un tir de Ronaldo (82) ou d'une claquette sur une frappe de Marcelo (88), avant que Bale, déséquilibré dans la surface, n'obtienne un penalty transformé par Ronaldo (90e+1).
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