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Le président du Real Madrid au soutien de Ronaldo

Le président du Real Madrid a défendu avec ferveur lundi soir Cristiano Ronaldo assurant qu'il comprenait sa douleur après la plainte pour fraude fiscale qui le vise et surtout qu'il n'envisageait pas son départ en dépit des rumeurs.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
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La joie de Cristiano Ronaldo (GLYN KIRK / AFP)

"Personne ne nous a adressé d'offre ni pour Cristiano ni pour personne", a déclaré Florentino Perez à la radio Onda Cero. L'idée est "de poursuivre avec les joueurs que nous avons", a-t-il ajouté en assurant qu'il devait "parler avec lui" des rumeurs de départ qui circulent, car "il a une bonne relation avec lui".
Perez a d'ailleurs confirmé de vive voix ce qu'écrivaient certains journaux: la clause de révocation du contrat de l'attaquant star Cristiano Ronaldo, qui a signé en théorie jusqu'en 2021, est d'"un milliard d'euros". Florentino Perez, tout juste proclamé président du club pour un cinquième mandat, s'exprimait pour la première fois depuis que la rumeur du départ de l'attaquant star a été lancée par un quotidien sportif portugais A Bola puis par l'espagnol Marca. Il n'a pas tari d'éloges pour le Portugais quatre fois Ballon d'Or dont trois au Real Madrid et un à Manchester United, club qui aimerait bien le récupérer.Cristiano est "beaucoup plus puissant et plus important que tous ceux qui sont ici", a déclaré Florentino Perez à la radio Onda Cero après s'être dit persuadé de son innocence. Ronaldo, parfois offensé par les sifflets des durs supporteurs "merengues", menacerait de partir car il s'est senti peu défendu par son club, selon certains journaux qui ont comparé le froid communiqué de défense envoyé par le Real Madrid avec la campagne médiatique du FC Barcelone en faveur de l'Argentin Leo Messi, lui aussi en délicatesse avec le fisc.

Injustement traité

Perez a précisé qu'il n'avait pas encore directement parlé au joueur mais qu'il savait qu'il s'était senti blessé par la présentation faite dans la presse de l'annonce d'un dépôt de plainte du parquet le visant pour "fraude fiscale". "Il s'est senti injustement traité", a-t-il dit. "Je veux parler avec Cristiano... j'ai une bonne relation avec lui". "Il faudrait qu'il se passe quelque chose de très bizarre pour qu'il parte", a-t-il encore assuré. Selon le parquet, Ronaldo pourrait avoir évité de payer quelque 14,5 millions d'euros au fisc, des sommes dues au titre de ses droits à l'image. M. Perez a cependant souligné que Cristiano Ronaldo n'avait rien occulté et que, selon ses avocats, ces droits transitaient par la "même structure sociétaire" qu'il avait lorsqu'il vivait au Royaume-Uni, et pour laquelle il n'avait jamais été inquiété. Son départ du Real à 32 ans, donné pour acquis vendredi par A Bola, a déchaîné toutes les spéculations médiatiques sur les clubs qui voudraient (et pourraient) racheter le champion portugais, le sportif le mieux payé du monde, selon la revue américaine Forbes. A Manchester United, qu'il avait quitté en 2009 pour le Real, et au Paris Saint-Germain, financé par le Qatar, la Gazzetta dello Sport a ajouté dimanche le Bayern de Munich, qui a démenti, tandis que le tabloïd anglais The Sun prêtait des visées à Chelsea. Cristiano Ronaldo lui n'a pas pour l'instant dit un mot, un mauvais signe selon certains commentateurs sportifs espagnols. Mais il doit aussi se concentrer sur l'équipe du Portugal dont il est le capitaine et son entrée en lice dans la Coupe des Confédérations qui devrait l'occuper jusqu'à début juillet si cela se passe bien.

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