Le président de la fédération espagnole de football suspendu un an
Le porte-parole de la CSD, organisme dépendant du gouvernement, a précisé que la décision pouvait faire l'objet d'un appel. Le nom de son remplaçant sera connu a priori mercredi, lors d'une assemblée générale de la Fédération espagnole de football. Angel Maria Villar a été arrêté le 18 Juillet et placé en détention, soupçonné d'avoir créé et bénéficié, depuis des années, d'un large réseau de corruption dans le football espagnol. Sont également impliqués et placés en détention dans cette affaire son fils Gorka et Juan Padron, vice-président de la RFEF.
Pour ce dernier, la CSD a demandé à la Fédération de préciser s'il appartenait à "un organe directeur ou de contrôle". Dans ce cas, il serait également suspendu pour un an. Car quand Villar, 67 ans, a été élu en mai pour un huitième mandat, il a été le seul nommé en tant que président. La nomination des autres responsables devait avoir lieu lors d'une assemblée générale la semaine dernière qui a été reportée après les arrestations. Selon la justice espagnole, Villar aurait mis en place une structure qui permettait de détourner des fonds au profit de ses proches ou de lui-même. Ce réseau permettait ainsi d'utiliser les matches de l'équipe espagnole au profit de la société de conseils de son fils Gorka.
De même, il aurait utilisé la RFEF pour accorder des prestations aux présidents d'associations régionales. Son placement en détention a été un nouveau coup dans le football espagnol déjà touché par les scandales de fraude fiscale présumée impliquant des joueurs comme Cristiano Ronaldo. L'attaquant du Real Madrid comparaîtra le 31 Juillet pour une fraude fiscale présumée estimée à 14,7 millions d'euros.
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