Le Barça débute l'année par un derby
Sur l'année écoulée, le Barça a rendu une copie presque parfaite avec cinq trophées sur six possibles. Soit un millésime "spectaculaire" pour la star Lionel Messi, qui a reconnu qu'il serait difficile de faire mieux en 2016: "Vu ce que nous avons réussi, ce sera compliqué mais nous allons essayer, comme toujours", a prévenu l'Argentin. Pour entamer la nouvelle année, le FC Barcelone n'ira pas très loin, puisque le calendrier lui vaut d'affronter son voisin l'Espanyol trois fois en dix jours: d'abord samedi après-midi en Liga, puis en matches aller-retour des huitièmes de finale de Coupe du Roi.
Sur le papier, rendre visite samedi aux modestes "Periquitos" est largement à la portée de l'ogre blaugrana, d'autant que l'Espanyol a récemment chang d'entraîneur avec l'arrivée du Roumain Constantin Galca. Mais après 115 ans de rivalité, ces derbies barcelonais sont toujours des pièges pour le Barça . Actuel leader de Liga (1er, 38 pts) avec un match de moins à rattraper en février contre Gijon, le FC Barcelone a en outre une belle opportunité de décrocher le titre honorifique de "champion d'hiver" dans les prochains jours.
L'Atletico peut repousser l'échéance
Le principal rival du Barça pour conclure la phase aller de la Liga à la première place s'appelle l'Atletico Madrid (2e, 38 pts). Les "Colchoneros" sont seulement devancés à la différence de buts, mais le match en retard du club catalan fait que les Madrilènes n'ont plus leur destin en main: pour être "champion d'hiver" pour la première fois depuis 1996, l'Atletico doit gagner ses deux derniers matches et espérer au moins deux fau pas du Barça . A l'inverse, si les hommes de Diego Simeone s'inclinaient samedi à domicile contre la lanterne rouge Levante, une victoire du Barça quelques heures plus tôt contre l'Espanyol serait synonyme de consécration pour les Catalans. L'"Atleti" présente toutefois des garanties: meilleure défense de Liga (8 buts encaissés) et attaque redoutable avec le Français Antoine Griezmann, auteur de 6 buts sur ses 7 derniers matches toutes compétitions confondues.
Retour brûlant pour Benitez à Valence
Ancien entraîneur de Valence (2001-2004) et double champion d'Espagne (2002, 2004), Rafael Benitez rêvait sans doute d'un autre contexte pour revenir au stade Mestalla dimanche.
Seulement voilà: sept mois après sa nomination sur le banc du Real Madrid, le technicien n'a toujours pas convaincu. La presse espagnole spécule sur son éventuel remplacement par l'entraîneur de la réserve, le Français Zinédine Zidane, et les dernières victoires mitigées du Real ont seulement permis à Benitez de gagner du temps.
C'est donc un nouveau match couperet qui attend l'entraîneur madrilène à Valence: tout autre résultat qu'un succès précipiterait probablement son éviction. Interrogé mercredi pour savoir s'il avait sauvé une "balle de match" contre la Real Sociedad mercredi (3-1), Benitez a rejeté cette analyse: "Non. Je me concentre sur le prochain match, contre Valence".
Dimanche, l'ex-entraîneur de Liverpool croisera sur le banc valencien un ancien joueur qu'il a bien connu en Angleterre, l'ex-capitaine de Manchester United Gary Neville. Nommé à Valence début décembre, Neville n'a remporté aucun de ses trois premiers matches de Liga et sa marge de manoeuvre pourrait également commencer à se réduire en cas de nouvelle contre-performance. Attention néanmoins à la chaude ambiance de Mestalla, où le Barça avait concédé le nul in extremis (1-1) début décembre: Valence n'a perdu aucun match à domicile en Liga sur l'ensemble de l'année écoulée. Et c'est cette même équipe qui avait dompté le Real (2-1) lors de son premier match de 2015...
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