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Gameiro: "Je ne vais pas m'arrêter là"

Kevin Gameiro, auteur de 21 buts pour sa première saison au FC Séville, explique dans un entretien à l'AFP ne pas vouloir "(s')arrêter là" avant la demi-finale retour d'Europa League jeudi à Valence et assure qu'il "pense encore" aux Bleus en vue du Mondial.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
Kevin Gameiro (FC Séville) (JORGE GUERRERO / AFP)

- Avez-vous trouvé vos marques à Séville au terme de votre première saison ?
Kevin Gameiro : - "Je suis venu ici parce que je savais que c'était un Championnat où on joue au ballon, où techniquement les joueurs sont très forts. Mon style de jeu fait que je peux m'épanouir ici et je pense que je suis en train de réellement bien m'adapter."
   
- En quoi avez-vous progressé cette saison ?
K.G.: "Mes statistiques parlent pour moi, je reste sur sept buts en six matches. Dans ma carrière, ç'a été rare que j'enchaîne à chaque match. Peut-être que j'ai progressé sur la concentration, être décisif le plus possible quand on fait appel à moi. Je ne suis pas tout le temps titulaire et je marque quand même. Quand je suis arrivé en Espagne, je m'étais fixé entre 15 et 20 buts. Je l'ai atteint et je ne vais pas m'arrêter là, même si pour une première année, je suis très content."
   
- Comment abordez-vous la demi-finale retour jeudi à Valence après votre victoire 2-0 à l'aller ? Craignez vous une "remontada" comme les Valenciens l'ont fait contre Bâle en quarts (0-3, 5-0 a.p.) ?
K.G.: "On a deux buts d'avance, mais on sait que dans le foot tout peut arriver et il ne faut pas se relâcher. Il faut être concentrés sur l'objectif: aller en finale de l'Europa League. (Une remontée de Valence) est possible mais j'espère qu'on n'aura pas peur d'eux. Ce n'est qu'un match de foot. Si on va là-bas avec la peur, on aura des problèmes."

- Un an après votre départ du Paris Saint-Germain, jugez-vous votre pari espagnol réussi ?
K.G.: "Oui, j'ai retrouvé du temps jeu, du plaisir de jouer au foot, de marquer des buts tous les week-ends. J'ai 26 ans, il fallait que je joue et je ne voulais pas m'enterrer dans un club à être sur le banc. Je suis très content d'être passé au Paris Saint-Germain, d'avoir fait une saison avec le titre au bout, mais c'était hors de question que je refasse une saison comme l'an dernier en jouant aussi peu."
   
- Pensez-vous toujours à l'équipe de France à quelques jours de l'annonce de la liste pour le Mondial ?
K.G.: "Je ne me prends pas la tête, je fais mes matches et j'essaie de marquer le plus de buts possibles. Si je dois aller en équipe de France, je serais très heureux mais je ne me mets pas de pression particulière. J'y pense encore parce que la forme parle pour moi. Après, cela fait longtemps que je n'y suis pas allé (depuis 2011) et un groupe s'est créé en se qualifiant pour la Coupe du monde. Mais il peut toujours y avoir des surprises. J'y crois. Si je n'y croyais plus, il faudrait que j'arrête le foot ! C'est un rêve de gamin de jouer une compétition comme ça."

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