Lewandowski insatiable, Benzema toujours indispensable, valse des entraîneurs en Premier League...Ce qu'il ne fallait pas manquer du week-end européen
Robert Lewandowski et Karim Benzema ont encore marqué ce week-end alors que les entraîneurs valsent en Premier League, sauf à Manchester United.
Les stars ont encore brillé durant ce week-end européen. Karim Benzema et Robert Lewandowski ont illuminé le jeu de leur équipe, alors que l'armada de Manchester City a eu raison des Red Devils, fragilisant la position d'Ole Gunnar Solskjaer. Un sursis que n'ont pas connu deux autres autres coachs de Premier League. Voici ce qu'il faut retenir des différents championnats du Vieux continent.
Lewandowski marche sur l'eau
Robert Lewandowski est un être humain comme tout le monde. A la fin du mois de septembre, l'attaquant du Bayern Munich n'a pas marqué durant deux rencontres de championnat. Deux anomalies statistiques au milieu des 13 buts inscrits cette année en championnat pour le Polonais. Un triplé, quelques doublés et une régularité hors norme pour un appétit gargantuesque.
À 34 ans, le Bavarois est au sommet de son art. Encore ce week-end, il a planté le deuxième but du Bayern pour une nouvelle victoire en championnat (2-1) contre Fribourg, la neuvième en onze journée pour permettre à son club de caracoler en tête, avec quatre points d'avance sur le Borussia Dortmund. Si les votes pour le Ballon d'or sont clos, Lewandowski a une nouvelle fois prouvé que sa présence parmi les favoris n'était pas usurpée.
Benzema toujours indispensable
Au petit jeu du Ballon d'or, Karim Benzema n'est pas non plus en reste depuis le début de saison. Avec dix buts en onze rencontres et une nouvelle banderille ce week-end face au Rayo Vallecano (victoire 2-1), l'attaquant français surfe sur la vague.
Si le Real Madrid peine à convaincre, les performances rééeditées chaque semaine par le joueur de 33 ans permettent à la Maison blanche de figurer à la deuxième place du classement, à un point de la Real Sociedad, profitant de la déroute du Barça et les errements de l'Atlético de Madrid, ralenti ce week-end par Valence.
Solskjaer, le chant du cygne ?
Il pensait certainement que les critiques sur son travail deviendraient de simples rumeurs au fil des semaines. Que son début de saison tonitruant (cinq victoires et un nul pour commencer) allait lui permettre de continuer sans encombres. Sans oublier l'arrivée de Cristiano Ronaldo, virevoltant depuis qu'il a enfilé de nouveau la tunique qu'il avait laissée une décennie plus tôt.
Mais la réalité et la fiction ne font pas bon ménage dans le football et les résultats ont fini par faire revenir sur terre Ole Gunnar Solskjaer. Deux victoires en un mois, un jeu balbutiant, des choix tactiques pas toujours clairs.
Comme le sentiment de voir, de manière épisodique, le résumé du mandat du Norvégien à la tête des Red Devils. Après la claque de Liverpool il y a deux semaines (5-0), le nouveau revers à domicile, face à l'autre ennemi de la ville, Manchester City (2-0), pourrait être celui de trop pour l'ancien supersub.
Norwich, Aston Villa... les entraîneurs valsent
Eux n'ont pas tenu sur le banc une journée de plus. Dean Smith et Daniel Farke, respectivement coachs d'Aston Villa et Norwich City, se sont fait licencier ce week-end. Si le premier cité avait perdu face à Aston Villa la veille, Farke avait lui réussi à remporter un succès précieux dans la course au maintien samedi face à Brentford. Mais sa position de lanterne rouge, avec cinq petits points, a eu raison de lui.
Thanks for everything, Daniel.#NCFC pic.twitter.com/68LV294BfO
— Norwich City FC (@NorwichCityFC) November 6, 2021
Lautaro Martinez, le coup de la panne
Il est l'ombre de lui-même depuis désormais un mois. Après un départ fracassant à la fin du mois d'août avec cinq buts en six rencontres, l'attaquant argentin de l'Inter Milan Lautaro Martinez connaît un petit coup de mou. Muet depuis le 2 octobre dernier, il a encore été à la peine lors du derby de Milan, dimanche 7 novembre, manquant un penalty qui aurait permis à ses coéquipiers de décrocher la victoire (1-1).
Dans son sillage, si le champion d'Italie n'a pas été décroché dans la course au titre (3e), son rythme infernal en début de saison - cinq victoires pour deux nuls en championnat - a considérablement ralenti depuis que son attaquant est en difficulté. Deux victoires pour autant de nuls et une défaite face à la Lazio Rome, un concurrent pour le titre. Autant de maux à gommer pour l'attaquant fantasque des Nerazzurri.
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