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Les signes ne trompent pas : Chelsea va gagner la Ligue des champions

Le Bayern Munich, son adversaire en finale, n'a aucune chance. On vous dit pourquoi.

Article rédigé par Pierre Godon
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3 min
L'attaquant de Chelsea Daniel Sturridge en mode "décollage" lors d'un match contre Blackburn, en mai 2012. (TOM HEVEZI/AP/SIPA / AP)

Pourquoi Chelsea va gagner la finale de la Ligue des champions contre le Bayern Munich, à Munich (Allemagne), samedi 19 mai : 

- parce que son gardien, Petr Cech,  a un QI de 138. On vous met au défi de trouver un joueur qui en a un supérieur sur le terrain. Il serait dans le top 20 de Champagne-Ardenne avec ce résultat.

- parce que la Ligue des champions ne se conclut pas toujours sur un happy end. Depuis quelques années, le gentil Barça a remporté l'épreuve. Mais quand il a été battu par une équipe "méchante", comme l'Inter en 2010, ce sont les Italiens qui sont allés au bout.

- parce que le président du club, l'oligarque russe Roman Abramovitch, a investi 1,5 milliard d'euros dans le club, et que Manchester City a prouvé dimanche 13 mai que l'argent finissait par payer sur le terrain en remportant un titre de champion d'Angleterre à 1 milliard d'euros.

- tout le monde se moque de la défense de bric et de broc de Chelsea, qui devra composer sans deux titulaires habituels (le capitaine John Terry, le latéral Branislav Ivanovic), suspendus. Mais celle du Bayern sera également privée de deux pièces maîtresses (Badstuber et Abala). 

Deux défenseurs de Chelsea : Branislav Ivanovic, qui sera suspendu pour la finale de la Ligue des champions, et David Luiz, qui devrait débuter le match. (MONTAGE SIPA)

- parce que depuis que les Blues ont changé d'entraîneur, ils tiennent la forme de leur vie, enfin en apparence. Comme le montre le blog spécialisé The Power of Goals (lien en anglais), Chelsea gagne moins de matchs et marque moins de points depuis que Roberto Di Matteo a pris en main l'équipe, en mars 2012. Mais elle gagne les matchs qu'il faut, contre Naples ou Barcelone en demi-finale de la Ligue des champions, contre Liverpool en finale de la Cup.

- parce que le New York Times (lien en anglais) les compare à un "enfant télépathe louvoyant vers la piñata avec une précision diabolique". La formule de l'année.

- l'histoire montre que faire un championnat décevant n'empêche pas de gagner la Ligue des champions. The Guardian relève que la grande Juventus époque Platini en 1984-85 n'avait fini que sixième lors de son sacre, comme Chelsea cette année. Le record appartient à Aston Villa, 11e du championnat anglais l'année où il remporta la coupe aux grandes oreilles, en 1982.

- parce que ça serait bien qu'un club qui ne figure pas encore au palmarès de la Ligue des champions la remporte. La dernière fois, c'était le Borussia Dortmund, en 1997.

- parce que le milieu de terrain portugais de Chelsea, Raul Mereiles, a détrôné Anatoliy Timoschuk, du Bayern, comme joueur le plus mal coiffé de la Ligue des champions. Mais le Portugais sera suspendu pour la finale.

Anatoliy Tymoschuk (Bayern Munich) et Fernando Mereiles (Chelsea). (MONTAGE AFP/ SIPA)

- parce que le Bayern est certes à domicile mais il ne s'est vu attribuer que 17 500 billets, comme Chelsea (le reste des 69 000 places de l'Allianz-Arena est allé aux partenaires de l'épreuve...). 

- parce que le petit surnom du stade munichois, c'est le "Schlauchboot", comprenez "le canot pneumatique". Ça fait moyennement forteresse.

- parce que le Bayern s'est compromis dans un spot ridicule au cours de la campagne "Une ville, un rêve". Avec notamment une vidéo où les stars du club allemand déclarent : "Pensez rouge-blanc, sentez-vous rouge-blanc, vivez rouge-blanc." Nous, on a compté 13 "rot-weiss" en 45 secondes.

 

 - parce que Chelsea a déjà prévu une parade dans les rues de Londres dimanche, note RMC. Une annulation façon place de la Concorde le 6 mai ferait mauvais genre.

 - parce qu'on aime bien la naïveté du coach Roberto Di Matteo qui va chercher son café du matin incognito... en garant son Aston Martin devant la boutique, comme le note le 10 Sport.

Comme la boule de cristal n'a pas encore été inventée, vous pouvez aussi aller lire "Les signes ne trompent pas : le Bayern va gagner la Ligue des Champions".

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