Les Bleus sans (trop) trembler contre la Biélorussie (3-1)
Avec deux victoires en deux matchs, les Bleus ont rempli leur contrat avant de défier l'Espagne, le 16 octobre prochain.
Que retenir de la victoire des Bleus sur la Biélorussie (3-1), le 11 septembre devant 50 000 supporters amorphes au Stade de France ?
On a aimé
- le bilan comptable. 6 points en deux matchs, c'est un début parfait.
- le meilleur joueur des Bleus s'appelle Hugo Lloris. Certes, il a encaissé un but, mais sur un penalty qu'il a repoussé dans un premier temps, avant que Putilo le fusille à bout portant. Avant cela, le gardien de Tottenham avait sauvé la baraque sur une occasion très nette en début de seconde période.
- Rio Mavuba, étincelant sur les deux rencontres, contre la Finlande et la Biélorussie. Le milieu défensif de Lille a régné dans l'entrejeu, là où ses partenaires Cabaye et Capoue se sont cherchés.
- la première période française, très bien maîtrisée, où les Biélorusses n'ont pas vu le jour (et le but de Lloris).
- la prestation de Franck Ribéry, qui a moins monopolisé le ballon que contre la Finlande, vendredi 7 septembre. Avec un but, une passe décisive et quelques ouvertures intéressantes, il se rapproche du rôle qu'il devrait tenir à chaque match de l'équipe de France.
- l'équipe de France qui marque trois buts dans un match officiel, ça n'était pas arrivé depuis près d'un an contre l'Albanie.
On a moins aimé
- le public du Stade de France, tantôt amorphe, tantôt déchaîné, avec ses traditionnelles ola à contretemps, sans rapport avec le déroulement de la partie et les encouragements qui pleuvent une fois que le match est plié.
- la charnière centrale Sakho-Yanga Mbiwa, moins souveraine que lors de ses précédentes sorties. Sur le penalty, le second commet la faute et les deux ne couvrent pas Lloris sur l'exécution de la sanction. Le gardien français a beau le repousser, sa défense laisse l'attaquant biélorusse Putilo marquer sans opposition.
- la baisse de régime des Français en seconde période, qui paradoxalement a coïncidé avec le moment où ils ont inscrit des buts.
Didier Deschamps ne cachait pas son plaisir après la fin du match. Après trois rencontres, il dispose de plusieurs certitudes et de joueurs cadres en train de revenir à leur meilleur niveau. Sera-ce suffisant pour inquiéter l'Espagne, poussive contre la Géorgie (1-0) dans un mois ?
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