Cet article date de plus de dix ans.

Le "serial mordeur" Luis Suarez autorisé à s'entraîner

Suspendu quatre mois par la Fifa pour avoir mordu un adversaire pendant la Coupe du monde, l'Uruguayen a été autorisé à s'entraîner par le Tribunal arbitral du sport. Mais il est toujours privé de match jusqu'à fin octobre.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
L'attaquant uruguayen Luis Suarez, le 24 juin 2014 à Natal (Brésil). (OMAR MARTINEZ / MEXSPORT / AFP)

Luis Suarez va pouvoir s'entraîner avec le FC Barcelone, son nouveau club. Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a confirmé, jeudi 14 août, la suspension durant quatre mois du joueur uruguayen, coupable d'avoir mordu un adversaire pendant la Coupe du monde. Mais il a jugé "excessive" l'interdiction de toute activité annexe au football décidé par la Fifa.

Initialement, cette interdiction, prononcée le 26 juin, empêchait notamment le joueur de s'entraîner avec son club, Liverpool à l'époque, Barcelone désormais. Pour faire ses premiers pas en compétition avec le maillot blaugrana, le joueur devra cependant attendre la fin octobre.

Un scandale planétaire

Le 24 juin à Natal (Brésil), en plein match du Mondial, loin du regard de l'arbitre, Suarez est filmé en train de mordre une épaule du défenseur italien Giorgio Chiellini. Sa victime tire sur son maillot pour montrer la morsure visible dans sa chair : le scandale est planétaire. Le président de la République d'Uruguay, José Mujica, n'avait pas non plus calmé les esprits en taxant la Fifa de "bande de vieux fils de putes".

Un dérapage pareil dans une compétition phare ne pouvait rester impuni. Le fait que le joueur soit un récidiviste en matière de morsures – il avait déjà croqué des joueurs à deux reprises, dans le championnat néerlandais puis anglais – explique aussi la sévérité de la peine. Et justifie que la Fifa rejette ensuite les appels du joueur et de sa Fédération, avant que ces derniers ne se tournent vers Tribunal arbitral du sport.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.