Le Brésil en pleine angoisse avant sa demi-finale
Le Brésil ne parle plus que de cela. Mardi, à Belo Horizonte, la Séleçao disputera rien de moins que l'un des matchs les plus importants de son histoire, en demi-finale face à l'Allemagne. Les Brésiliens n'ont d'autre choix que de l'emporter dans "leur" Mondial, mais la tâche est subitement devenue encore plus difficile depuis le quart de finale victorieux disputé vendredi face à la Colombie.
Personne là-bas n'imagine encore sortir de la compétition si près du but, surtout avec l'éventualité d'une finale face à l'ennemi argentin, au stade Maracanã à Rio de Janeiro. L'optimisme, dans le groupe de Luiz Felipe Scolari comme chez les millions de sélectionneurs anonymes à travers le pays, est officiellement toujours de rigueur. Le duel a en tout cas été lancé dès dimanche avec cette séquence qui a fait le tour des télévisions : Ronaldo et Lothar Matthaüs, poings en garde l'un face à l'autre.
Deux êtres vous manquent...
Au-delà de l'adversaire, forcément redoutable, le Brésil n'est surtout pas rassuré par l'état de ses forces en présence. Le niveau de jeu affiché par la Séleçao depuis le début du Mondial n'était déjà pas terrible, mais il pouvait au moins compter sur un crack, Neymar, auteur de quatre buts et seule étincelle dans le jeu des auriverde. Mais de Neymar, il n'y aura pas mardi à Belo Horizonte : le jeune attaquant a quitté ses coéquipiers sur des adieux déchirants, une vertèbre brisée après un choc contre la Colombie. Les médias sont en boucle, et ne font qu'alimenter l'angoisse générale.
Autre absence de marque, celle du capitaine Thiago Silva, suspendu après avoir reçu un deuxième carton jaune en deux matchs. Les deux piliers de la sélection seront donc absents, même si la Confédération brésilienne de football (CBF) a demandé à la Fifa d'annuler ce carton funeste. Ou comment augmenter une pression déjà placée à son niveau maximal...
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