Cet article date de plus de treize ans.

Laurent Blanc présente sa ligne directrice

Dans deux longues interviews aux quotidiens L’Equipe et Le Parisien-Aujourd’hui en France, le nouveau sélectionneur trace les grandes lignes de son programme avec les Bleus. Deux points essentiels se dégagent : Ribéry et Benzema ne sont pas persona non grata, quant au sélectionneur il sait qu’il devra faire ses preuves pour durer…
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Radio France © France Info)

Laurent Blanc a trouvé un verbe qui colle parfaitement à sa nouvelle philosophie : "dégager". "Retenir comme critères essentiels l’état d’esprit, le comportement, l’attachement au maillot. C’est capital. Celui qui pointe des faiblesses, qui ne veut pas l’accepter, il dégage", explique le sélectionneur à L’Equipe.

Une sévérité nouvelle que Laurent Blanc confie s’appliquer à lui-même : "C’est l’Euro 2012 ou je m’en vais". Clair, net, concis, l’ancien entraîneur des Girondins de Bordeaux veut tourner la douloureuse page du Mondial en Afrique du Sud.

Mais il n’est pas prêt à jeter le bébé avec l’eau du bain… A la question: "Un mis en examen est-il non sélectionnable?" posée par les journalistes du quotidien sportif, le successeur de Raymond Domenech répond: "Non". "Les enquêtes judiciaires sont très longues, poursuit Laurent Blanc. Moi, je suis là pour deux ans. Et Ribéry et Benzema font partie des joueurs potentiellement incontournables en sélection."

Interrogé sur l'ossature de sa future équipe, le sélectionneur estime "qu'on ne peut pas changer les bases du jour au lendemain" , mais souligne qu'à ses yeux, aucun joueur n'est désormais indiscutable hormis Hugo Lloris, le gardien de but lyonnais.

Caroline Caldier, avec agences

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.