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La Ligue des champions, c'était trop fort pour Lille

Pour la deuxième année consécutive, le LOSC finit dernier de son groupe de Ligue des champions.

Article rédigé par Pierre Godon
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
L'attaquant lillois Salomon Kalou face au défenseur valencian Ricardo Costa, le 5 décembre 2012. (PHILIPPE HUGUEN / AFP)

FOOT -  Pour la deuxième année consécutive, Lille finit dernier de son groupe de Ligue des champions. L'année dernière, c'était l'apprentissage. Cette année, l'équipe a affiché ses limites. Criantes. Bilan de la campagne européenne du LOSC après la défaite 0-1 contre Valence, mercredi 5 décembre. Quels enseignements tirer de la nouvelle défaillance lillloise ?

Le traumatisme de Borisov

On attendait au moins les Lilllois à la troisième place du groupe. La catastrophique entame lors du tout premier match, face aux Biélorusses du BATE Borisov a tout gâché. Mené 3-0 à la mi-temps, battu dans le match qu'il ne devait pas perdre, Lille a compromis ses chances d'entrée et a cravaché pour un retard qu'il savait irrémédiable.

Une passivité coupable

Comme lors de ses matchs de Ligue des Champions, le LOSC a trop longtemps attendu avant d'emballer ses matchs. Contre Valence, les Dogues ont obtenu trois occasions nettes dans les 10 dernières minutes. Tout un symbole, les recrues intermittentes du spectacle du LOSC, Roux, Payet et Bruno, ont tout tenté pour égaliser, Payet trouvant la barre en fin de rencontre. Lors des rencontres face au Bayern ou à Valence, au match aller, les Lillois ont souvent péché par passivité, ne se mettant pas en danger, mais en en créant pas non plus.

On ne remplace pas Eden Hazard comme ça

Salomon Kalou a passé la soirée à donner des ballons dans le vide. Dimitri Payet a comme d'habitude dribblé nombre de défenseurs avant d'adresser un centre en retrait mal maîtrisé. Lille a perdu son meilleur joueur depuis des lustres, et le Belge vendu 40 millions à Chelsea n'a pas pu être remplacé par un joueur de son calibre. Ses deux successeurs ont du mal à s'adapter au jeu du LOSC. Et ça se sent sur le terrain : le LOSC, autrefois attaque redoutable, n'a marqué que 4 buts en 6 matchs de Ligue des champions.

La malédiction du Grand Stade

Trois rencontres de Ligue des champions à domicile, trois défaites. Les supporters du LOSC n'ont pas été gâtés pour cette nouvelle campagne européenne, la première dans le nouveau stade. Certains supporters avaient décidé de faire grève, d'autres d'encourager mais aussi de siffler les récalcitrants. Résultat, une ambiance molle, fade, parfois agressive. Pas de quoi donner au LOSC un douzième homme dont il aurait bien eu besoin.

Retrouvez le compte-rendu du match sur francetv sport.

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