La France s'incline face à l'Argentine, 2-0
Bien sûr, ce n'était qu'un match amical - sans enjeu, donc. N'empêche, une victoire face à l'Argentine eût été de bon augure pour la suite. C'est raté. Les Français n'ont pu que s'incliner face à la maestria argentine. Défaite 2-0.
_ Raymond Domenech et sa troupe auraient sûrement souhaité une autre issue
avant les deux prochaines rencontres amicales face à la Lituanie ; à Kaunas, le 28 mars, et au Stade de France, le 1er avril au Stade de France.
Un premier but, inscrit en fin de première période par Gutierrez (41e), a
d'abord douché l'ambiance du Vélodrome avant que le rush exceptionnel de Messi, qui a passé en revue toute la défense française (83e), ne jette un voile sur le moral des Français.
Les Bleus peuvent regretter ces deux instants d'inattention, qui ont gâché la fête devant 60.000 Marseillais, aussi heureux de voir à l'œuvre la sélection française que d'apercevoir la légende Diego Maradona.
Car malgré la défaite et ces 10e et 11e buts concédés en sept rencontres depuis l'Euro-2008, les motifs de satisfaction n'ont pas manqué pour les Bleus, qui, avec un peu plus de réalisme, auraient pu s'en sortir avec un score bien plus flatteur. Mais c'est finalement sous des sifflets et des "Domenech démission" que les Français ont quitté Marseille.
Match difficile
L'offrande en profondeur de Gourcuff pour Anelka (29e), a ainsi été très mal
exploitée par l'attaquant de Chelsea, qui a manqué son duel avec Carrizo, le
portier argentin. Ribéry avait, lui aussi, des jambes et a juste connu du déchet
dans le dernier geste (8e, 33e).
L'entrée en jeu, sous une énorme bronca, de Benzema (65e), n'a pas non plus
dynamité une défense argentine solidement amarrée aux deux cerbères
Heinze-Demichelis.
Mais au-delà du secteur offensif, resté muet pour la deuxième fois
consécutive après le nul concédé face à l'Uruguay (0-0), le 19 novembre en
amical, c'est le comportement de la charnière centrale qui était à surveiller de
près. Gallas et Mexès, également alignés contre les Uruguayens, ont plutôt bien
géré le cas Messi, le principal danger côté argentin, avant d'être dépassés par
la classe de l'attaquant du Barça.
Domenech avait regretté mardi de ne pas pouvoir reconduire la même
arrière-garde en raison des blessures. La prestation de ses deux défenseurs
axiaux est tout de même rassurante tout comme le beau culot de Lassana Diarra,
qui a marqué des points en attendant l'éventuel retour de Vieira pour la double
confrontation contre la Lituanie.
Les deux latéraux, Sagna et Abidal, de retour en sélection après des
blessures, ont en revanche souffert et ont limité le plus possible leurs montées
sur les côtés.
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