La France face au Paraguay pour entretenir la dynamique
Surtout, ne pas casser la spirale de confiance qui s'est emparée des Bleus depuis novembre et la qualification in extremis pour le Mondial face à l'Ukraine. Une dynamique essentielle au moment d'aborder un événement tel qu'une Coupe du Monde. Face au Paraguay ce dimanche soir (21h), à l'Allianz Riviera de Nice, l'équipe de France de football effectue les derniers réglages, dans un climat a priori serein, et face à un adversaire non qualifié pour le Mondial au Brésil.
Mardi dernier face à la Norvège, au-delà du score (4-0) les Bleus ont donné une impression de force tranquille, d'équipe dans laquelle chacun est concentré sur sa tâche, offensivement comme défensivement. À Nice, l'équipe de départ sera quasiment la même, à l'exception du poste de gardien où le Niçois d'origine Hugo Lloris devrait retrouver sa place de numéro un aux dépens de Stéphane Ruffier. Sans verser dans l'optimisme béat, cette préparation idéale pour l'instant tranche avec l'ambiance des dernières compétitions disputées par l'équipe de France.
Attention à la blessure
Si proche du Mondial, le plus grand danger est la blessure, qui peut survenir n'importe quand. Titulaires comme remplaçants vont donc devoir faire attention, face à des Paraguayens rugueux qui ont beaucoup de choses à prouver. Des Paraguayens qui ont d'ailleurs récemment battu le Cameroun (2-1), et qui offriront certainement plus de résistance que les faibles Norvégiens mardi dernier.
Dans les rangs des Bleus, Karim Benzema et Franck Ribéry ne joueront certainement pas. Si le premier se remet bien de sa récente blessure à l'adducteur droit, la santé du joueur du Bayern Munich pose question. Même si le président de la Fédération française de football, Noël Le Graët, a minimisé ses douleurs au dos - "Il n'y a aucun caractère de gravité " -, le temps presse. Et il est probable que Ribéry ne dispute même pas le dernier match de préparation, face à la Jamaïque la semaine prochaine. Le sélectionneur lui-même l'a reconnu samedi, à propos de son attaquant : "Si on en est là, c'est qu'il y a quelque chose ".
En attendant, les spectateurs français espèrent que les Bleus sauront rappeler au Paraguay qu'il est entré dans l'histoire du football français en perdant, en prolongation, face aux hommes de Didier Deschamps - alors capitaine - en huitièmes de finale de la Coupe du Monde 1998. La suite est connue.
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