La France et l'Italie visent les huitièmes
Italie – Costa Rica (18 heures) à Récife
L'atout de l'Italie
Le "tiqui-taka spaghetti". C'est le nouveau style de jeu imprimé par le sélectionneur transalpin Cesare Prandelli : faire voyager le ballon et courir intelligemment. C'est grâce à cette méthode que les Italiens ont pu venir à bout des Anglais. Un jeu qui correspond parfaitement à l'omnipotent Andrea Pirlo. Les Italiens peuvent aussi compter sur Mario Balotelli. L'attaquant du Milan AC a marqué 4 buts lors de ses 5 derniers matchs en tournoi majeur (Euro + Coupe du Monde).
L'atout du Costa Rica
La légion étrangère. Comme le dit si bien l'Italien Daniele De Rossi, le Costa Rica n'est plus une équipe "de semi-amateurs jouant au pays, comme au Mondial italien de1990". De fait, les Ticos comptent 11 joueurs évoluant en Europe. Et notamment Joel Campbell, 21 ans. Le joueur de l'Olymiakos Le Pirée, auteur de l'égalisation face à l'Uruguay, a été formé à Arsenal. Le Costa Rica compte aussi un joueur du PSV Eindhoven, Bryan Ruiz, ou encore Christian Bolanos, qui évolue au FC Copenhague.
Pour les amateurs de musique du monde, la Documentation de Radio France vous propose de découvrir les sonorités de ces deux pays grâce à une infographie.
Suisse – France (21 heures) à Salvador
L'atout des Français
Les chiffres. Les Bleus restent invaincus sur les cinq dernières rencontres face à la Suisse (2 victoires, 3 nuls). Mieux : la Nati n'a jamais battu l'équipe de France en matchs compétitifs. Un autre chiffre rassurant ? Les Bleus ont remporté 8 de leurs 10 derniers matchs. Mais méfiance. Les Suisses devraient poser beaucoup plus de problèmes aux joueurs de Didier Deschamps que le Honduras, et les Bleus ne sont parvenus qu'une seule fois à remporter leurs deux premières rencontres en Coupe du Monde, en 98.
L'atout de la Suisse
La jeunesse. Malgré une victoire poussive 2-1 face à l'Equateur, la Nati a les armes pour bousculer les Bleus. Aux côtés du trentenaire Stephan Lichtsteiner (Juventus de Turin), on retrouve une jeune garde prometteuse : Xherdan Shaqiri, 22 ans (Bayern Munich) et trois champions du monde de moins de 17 ans en 2009. L'arrière-gauche Ricardo Rodrigez a donné deux passses décisives au premier match, et Haris Seferovic a marqué le deuxième but de la Nati dans les dernières secondes.
Honduras – Equateur (minuit) à Curitiba
L'atout du Honduras
L'inattendu… Sur le papier, le Honduras n'a pas vraiment d'arguments en sa faveur. Il n'a pas marqué le moindre but lors de ses cinq derniers matchs de Coupe du Monde et détient un triste record : c'est l'équipe qui a disputé le plus de rencontres dans un Mondial sans jamais gagner (3 nuls, 4 défaites). Mais un autre chiffre peut donner une once d'espoir au Honduras : sur leurs 13 dernières confrontations face à l'Equateur, ils ont obtenu 8 nuls et 2 victoires. Pas si mal.
L'atout de l'Equateur
Antonio Valencia. La star de l'équipe a plutôt déçu lors de la défaite 2-1 face à la Suisse. L'ailier de Manchester United devra se réveiller s'il veut se montrer à la hauteur de sa réputation face à l'une des équipes les plus faibles de ce Mondial. Ce sera l'occasion pour lui de marquer son 9e but en sélection. En cas de victoire, les Equatoriens pourraient affronter la France pour une place en 8e de finale le 25 juin prochain.
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