L1/34e journée : Qui va accompagner Arles-Avignon en L2 la saison prochaine ?

Arles-Avignon (20) - Saint-Etienne (9): Les Verts peuvent se rapprocher des places européennes en cas de succès. Un résultat qui ne fait presque guère de doute, Arles-Avignon va rejoindre la Ligue 2 la saison prochaine.

• Auxerre (15) - Montpellier (10): L'AJA ne compte qu'un point d'avance sur le premier relégable, d'où la nécessité de s'imposer à l'Abbé-Deschamps. Mais la crise de gouvernance qui agite actuellement le club et les menaces qui pèsent sur le président Alain Dujon n'instaurent pas un climat de sérénité à l'heure où le club lutte pour sa survie. Ce qui pourrait profiter à Montpellier, qui abat l'une de ses dernières cartes dans la course à l'Europe.

• Bordeaux (8) - Sochaux (7): Alou Diarra, capitaine de
  Bordeaux, reconnaît que les Girondins doivent améliorer leur performance, ce soir, face à Sochaux qui est leur concurrent direct pour la 6e place qualificative pour la Ligue Europa.
  Ils ne rêvent désormais que d'une chose, gagner leur ticket européen pour boucler une saison difficile.
  La rencontre risque d'être compliquée pour les Girondins, d'autant plus que Sochaux a exactement le même objectif: se frayer un chemin en Coupe d'Europe.

• Brest (12) - Nice (17): Les Bretons doivent effectuer un dernier petit effort pour assurer définitivement leur maintien. Gare à la motivation des Niçois, dont la situation est encore plus précaire.

Caen (16) - Lens (19): Avec neuf points de retard sur le premier
non-relégable, le cas des Sang et Or est quasiment désespéré depuis la dramatique défaite concédée dans les arrêts de jeu contre Lorient à Bollaert (3-2), la semaine dernière. Caen n'est pas encore sauvé mais peut, lui, capitaliser sur la large victoire ramenée de Nice (4-0).

• Lorient (6) - Toulouse (11): Outre la bataille pour les accessits européens, le match des Merlus aura un autre intérêt: le duel à distance entre Gameiro (20 buts) et le Lillois Sow (21 buts) pour le titre de meilleur artificier de L1.

• Monaco (14) - Paris SG (4): S'il ne veut pas briser sa dynamique et conserver ses espoirs de C1, le PSG, invaincu en avril, n'a pas le choix: il doit s'imposer à Monaco, une terre où il ne l'a emporté que trois fois en 35 matches. L'absence de Ruffier peut toutefois lui être profitable. Prudence toutefois car Lille et Rennes viennent de laisser des plumes à Louis-II.

• Nancy (18) - Lille (1): A cinq journées de la fin du championnat et avant de se déplacer à Nancy ce soir, Lille revoit à la hausse ses ambitions et se donne pour objectifs au minimum la Ligue des champions et au mieux le titre de Ligue 1.
  “On veut être champions, on ne va pas dire que l'on va être
  champion mais on est en tête et on a envie d'y rester”, dit
  l'entraîneur Rudi Garcia.
  De son côté, Jacques Rousselot, président de l'AS Nancy-Lorraine, a prôné “l'union sacrée” pour sauver le club de la relégation.
  Le club lorrain, 18e avec 38 points et une longueur de
  retard sur le premier non-relégable, Nice, se voit pourtant
  proposer un calendrier difficile: déplacement à Paris, réception
  de Nice, voyage à Rennes et accueil de Lens.
  _ “J'ai prôné l'union sacrée. Je n'imagine pas une catastrophe”, dit Rousselot.

• Valenciennes (13) - Rennes (5): Les Bretons, qui peuvent toujours briguer la C1, réagiront-ils enfin après trois nuls et quatre défaites? Le déplacement dans le Nord, chez une équipe qui a mis fin à Paris à une belle série (1-3) et se repose sur Pujol (15 buts, dont 4 des 5 derniers de l'équipe), a tout d'un bon plan de relance.

• Lyon (3) - Marseille (2): Le choc de cette fin de saison n'accouchera sûrement pas d'un score aussi spectaculaire que l'an passé (5-5). Parce qu'il peut permettre à l'OL de sécuriser sa 3e place voire replacer l'OM en tête de la L1.
  Aucun des deux adversaires n'a gagné lors de la 33e journée et un nouveau jour sans laisserait des traces.
  A Lyon, c'est le moral, touché à Toulouse (0-2), et tout le flanc gauche qui sont à revoir puisque Bastos et Cissokho, exclus, sont suspendus. Heureusement que Cris est de retour. En revanche, Gourcuff, toujours décevant, a peu de chance d'être de la fête.