Italie-Uruguay : un choc pour une place en huitièmes
Italie-Uruguay (Groupe D) à Natal, 18 heures
Voilà deux équipes qui ont connu des débuts de Mondial diamétralement opposés : tandis que l'Italie s'imposait brillament contre l'Angleterre (2-1) avant de se faire surprendre par le Costa Rica (0-1), l'Uruguay commençait par perdre contre les joueurs de Jorge Luis Pinto (1-3), avant de se rassurer face aux Anglais (2-1=. Conséquence : Italiens et Uruguayens comptent le même nombre de points (3) et vont donc s'offrir un seizième de finale qui qualifierait le vainqueur et renverrait le perdant chez lui. En cas de match nul, les joueurs de Cesare Prandelli poursuivraient leur aventure brésilienne à la faveur d'une meilleure différence de but.
L'atout italien : leur différence de but, justement. Deux inscrits, deux encaissés et voilà un goal average de 0 qui pourrait faire les affaires italiennes : la Squadra Azzura n'est pas obligée de s'imposer mardi pour sortir du groupe de la mort.
L'atout uruguayen : encore et toujours Luis Suarez. Blessé pour la défaite de la Celeste face au Costa Rica (1-3), Luis Suarez a retrouvé sa place à la pointe de l'attaque uruguayenne face à l'Angleterre. Et cela s'est vu : avec son doublé, il a relancé son équipe tout en contribuant à l'élimination des Three Lions. El Pistolero est un joueur dont l'Uruguay ne peut visiblement pas se passer.
Costa Rica - Angleterre (Groupe D) à Belo Horizonte, 18 heures
Surprise de ce groupe D, le Costa Rica a réussi un début de Mondial parfait : avec ses victoires contre l'Uruguay puis le Costa Rica, elle a déjà obtenu son billet pour les huitièmes de finale alors que beaucoup voyait en elle la sélection la plus faible de ce groupe D. Du coup, ce n'est pas un, mais deux gros qui vony être éliminés dès le premier tour. Reste à savoir qui accompagnera l'Angleterre à l'aéroport. Dans ce match sans enjeu pour les joueurs de Roy Hodgson, les Costariciens tenteront de consolider leur première place (un nul leur suffit) tandis que les coéquipiers de Steven Gerrard essayeront de ne pas rentrer chez eux avec un zéro pointé.
L'atout costaricien : le collectif. Si le Costa Rica s'est offert la place d'invité surprise en huitièmes de finale, il le doit à ses joueurs, qui ont compensé l'absence de stars par un jeu bien huilé. Une solidité qui pourrait faire tomber d'autres têtes aux tours suivants.
L'atout anglais : le fighting spirit . Certes, l'Angleterre a perdu ses deux premiers matchs. Mais ce ne fut pas sans combattre. La question qui se pose est de savoir quel sera leur degré d'engagement dans une rencontre qui ne changera rien à leur destin d'équipe éliminée dès le premier tour.
Japon - Colombie (Groupe C) à Cuiabà, 22 heures
Dans un groupe C où toutes les équipes semblaient avoir plus ou moins leur chance avant le début de la compétition, la Colombie a parfaitement tiré son épingle du jeu en corrigeant la Grèce (3-0) avant de valider son ticket pour les huitièmes contre la Côte d'Ivoire (2-1). Réalistes offensivement, solides défensivement, les Cafeteros devraient normalement finir premiers de leur groupe. Quant au Japon, il est condamné à l'exploit si il veut accompagner la Colombie en huitièmes.
L'atout colombien : James Rodriguez. Radamel Falcao est blessé ? Ennuyeux pour la Colombie, mais pas catastrophique. Avec ses deux buts en deux matchs, le milieu de terrain monégasque James Rodriguez a prouvé à ses supporters que les Cafeteros pouvaient aussi marquer des buts sans le Tigre.
L'atout japonais : Keisuke Honda. Buteur face à la Côte d'Ivoire puis homme du match Japon-Grèce, le milieu de terrain du Milan AC porte les espoirs d'un pays féru de football sur les épaules. Si le Japonobtenait une qualification inattendue, nul doute qu'il y serait un peu pour quelque chose...
Grèce-Côte d'Ivoire (Groupe C) à Fortalez, 22 heures
La Côte d'Ivoire y est presque : éliminés lors du premier tour de leurs deux premiers Mondiaux (2006 et 2010), les Eléphants ont une véritable chance d'accéder aux huitièmes de finale. Vainqueurs du Japon (2-1) puis battus par la Colombie (1-2), Yaya Touré et ses hommes peuvent se contenter d'un nul pour accéder à leur rêve, à condition que le Japon ne créé par l'exploit dans le même temps face à la Colombie. Attention cependant à une équipe de Grèce qui n'a certes pas montré grand chose depuis le début de la compétition - une défaite, un nul et zéro but inscrit - mais qui est mathématiquement toujours dans la course.
L'atout ivoirien : l'envie. Pour cette génération qui a offert sa première participation à une Coupe du monde à la Côte d'Ivoire il y a huit ans, aller au-delà de la phase de groupe serait un aboutissement mérité. Surtout que le rêve n'a jamais été aussi prêt.
L'atout grec : l'effet de surprise ? Difficile de trouver un autre atout à cette sélection hellène. Sèchement battue par la Colombie (0-3) puis apathique contre le Japon (0-0), la Grèce peut pourtant toujours accéder au tour suivant. Mais il va falloir montrer un autre visage face à la Côte d'Ivoire.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.