Indonésie : au moins 174 morts suite à un mouvement de foule dans un stade
C'est l'une des pires tragédies survenues dans un stade. Au moins 174 personnes sont mortes en Indonésie, samedi 1er octobre. Des milliers de supporters ont envahi la pelouse, et les policiers ont utilisé des gaz lacrymogènes. Le récit du drame.
Le coup de sifflet final d'un match de football, samedi 2 octobre, a signé le début du chaos, en Indonésie. Dans la soirée, à Malang, les supporters ont envahi le terrain. Certains joueurs ont été pris à parti, et escortés jusqu'aux vestiaires. La situation a dégénéré. Aux jets de projectiles, les forces de l'ordre ont répondu notamment avec des gaz lacrymogènes. La situation est ensuite devenue incontrôlable. "Après les tirs des gaz lacrymogènes, ils ont tous couru dans la même direction, pour sortir par les portes numéro 10 et 12, provoquant un embouteillage massif. Plusieurs d'entre eux ont perdu la vie à cause du manque d'oxygène", rapporte Nico Afnita, chef de la police de l'est de Java (Indonésie).
L'une des pires catastrophes de l'histoire du football
Certains supporters, asphyxies ou piétinés par le mouvement de foule, ont été évacués en urgence. Le bilan humain s'élève à au moins 174 personnes, dont deux policiers. Dans la matinée du dimanche 2 octobre, les blessés sont encore nombreux à l'hôpital de Kanjuruhan (Indonésie). "Parmi les 93 patients que nous avons accueillis, quatre ont des blessures sévères à la tête. Ils sont en soins intensifs", confie le Dr Bobby Prabowo, directeur de l'hôpital. Le stade de 42 000 places était plein. Dans la matinée, les émeutes ont qui ont suivi ont laissé des traces. C'est l'une des pires catastrophes de l'histoire du football.
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