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Incidents à l'issue de Bastia-PSG : le préfet et le SCB s'accusent

Six policiers légèrement blessés, trois supporters au moins hospitalisés dont une jeune fille de 17 ans touchée au visage par un jet de barre de fer. Que s'est-il donc passé cette nuit au stade de Furiani au-delà d'un match remporté par le Paris Saint-Germain devant Bastia 4-0?
Article rédigé par Sylvie Johnsson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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Le président du SCB,
Pierre-Marie Geronimi, accuse la police. Dans une conférence de presse donnée à
la fin du match, il a mis en cause les responsables de la sécurité publique. Il
décrit "plusieurs centaines d'hommes
casqués et armés face à nos supporters,
des jeunes, des familles (...) venus tranquillement au stade. Certains ont subi
des tirs tendus de flash-ball (...) et nous ne l'accepterons plus. Ce
qu'il s'est passé ce soir est inacceptable. On n'aurait voulu saboter le match et
l'après-match que l'on aurait pas fait autrement. Ce n'est rien d'autre que de la
provocation".

Et il insiste en assurant que les policiers
ont  procédé à "des tirs tendus à hauteur d'homme, sur des
enfants
" qui quittaient le stade à l'issue du match qui s'était
selon lui "déroulé sans incident" .

Le préfet de Haute-Corse 
Louis Le Franc, présent au stade, dément lui catégoriquement l'utilisation de flash-ball, les tirs tendus, et le fait que le match se soit "bien passé". Il affirme qu"une vingtaine de bombes agricoles aient
été lancées pendant la rencontre
" et qu'une "quinzaine de supporters bastiais
aient lancé des canettes, des pierres et des bouteilles
" sur le car du PSG à son
arrivée au stade.

Et il explique que si les forces de l'ordre ont lancé "23 grenades lacrymogènes et une
grenade anti-encerclement
" après le match, c'était "pour se dégager alors qu'elles
recevaient des projectiles
".

Le président du SCB,
Pierre-Marie Geronimi, a indiqué que le club se réservait
le droit d'intenter une action en justice
contre les responsables de la sécurité.

 

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