Incidents à l'issue de Bastia-PSG : le préfet et le SCB s'accusent
Le président du SCB,
Pierre-Marie Geronimi, accuse la police. Dans une conférence de presse donnée à
la fin du match, il a mis en cause les responsables de la sécurité publique. Il
décrit "plusieurs centaines d'hommes
casqués et armés face à nos supporters,
des jeunes, des familles (...) venus tranquillement au stade. Certains ont subi
des tirs tendus de flash-ball (...) et nous ne l'accepterons plus. Ce
qu'il s'est passé ce soir est inacceptable. On n'aurait voulu saboter le match et
l'après-match que l'on aurait pas fait autrement. Ce n'est rien d'autre que de la
provocation".
Et il insiste en assurant que les policiers
ont procédé à "des tirs tendus à hauteur d'homme, sur des
enfants " qui quittaient le stade à l'issue du match qui s'était
selon lui "déroulé sans incident" .
Le préfet de Haute-Corse
Louis Le Franc, présent au stade, dément lui catégoriquement l'utilisation de flash-ball, les tirs tendus, et le fait que le match se soit "bien passé". Il affirme qu"une vingtaine de bombes agricoles aient
été lancées pendant la rencontre " et qu'une "quinzaine de supporters bastiais
aient lancé des canettes, des pierres et des bouteilles " sur le car du PSG à son
arrivée au stade.
Et il explique que si les forces de l'ordre ont lancé "23 grenades lacrymogènes et une
grenade anti-encerclement " après le match, c'était "pour se dégager alors qu'elles
recevaient des projectiles ".
Le président du SCB,
Pierre-Marie Geronimi, a indiqué que le club se réservait
le droit d'intenter une action en justice
contre les responsables de la sécurité.
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