Cet article date de plus de treize ans.

Iles Féroé - France : piège ou formalité ?

Les Bleus reprennent les éliminatoires du Mondial 2010 ce soir dans l'archipel nordique, où ils l'avaient emporté 6-0 en 2007.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Radio France © REUTERS/Ints Kalnins)

Il est amusant de constater à quel point une phase éliminatoire de Coupe du monde peut s'avérer incertaine, voire fantasmatique. Les Bleus n'étant pas encore à l'abri dans leur groupe 7, on en vient même à imaginer un faux pas ce soir (18 heures) à Torshavn...

Mais, sur le papier, la victoire est presque une certitude. Même s'il se passe toujours quelque chose d'étonnant sur l'archipel nordique des Iles Féroé, où l'équipe de France a déjà été bloquée à deux reprises en raison du brouillard et du vent, c'est aussi l'endroit où les Bleus étaient venu s'imposer très largement (6-0) en 2007.

Et pourtant. Plusieurs facteurs peuvent laisser imaginer une éventuelle déconvenue.
_ La pression, en premier lieu. Les joueurs français seront privés de certains éléments, ils comptent 8 points de retard en tête de leur poule sur la Serbie, et ils doivent donc prendre des points avant des rendez-vous moins évidents (Roumanie puis Serbie).

Benzema, Anelka, Gignac ou Rémy ?

Arriver en terrain conquis à Torshavn, contre un adversaire réputé plus faible, pourrait donc provoquer une désillusion pour les Français, dans un contexte de parfait match-piège.
_ D'autant que les Féringiens défendent mieux qu'auparavant : ils n'ont
perdu que 2 à 0 à domicile contre la Serbie, 1 à 0 contre la Roumanie et ont fait nul contre l'Autriche 1 à 1.

Pour dresser un "onze" suffisamment conquérant et talentueux, Raymond Domenech a encore dû faire avec les blessures. En l'occurrence celles de Henry ou Vieira.
_ Mais le sélectionneur a de la réserve, et il pourrait bien aligner devant le génial Gourcuff (meneur de jeu), un attaquant de pointe nommé Benzema, Anelka, Gignac, ou le Niçois Loïc Rémy.

Matteu Maestracci

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.