Euro 2016 : des supporters condamnés de un an de prison ferme à deux mois avec sursis pour après les violences à Marseille
Un Français a été condamné à un an de prison ferme. Six Britanniques ont écopé de peines allant de deux mois de sursis à trois mois de prison ferme.
Le tribunal correctionnel de Marseille (Bouches-du-Rhône) a prononcé, lundi 13 juin, de nombreuses peines de prison ferme contre des supporters qui ont participé aux violences dans la cité phocéenne. En marge du match de l'Euro Russie-Angleterre, des affrontements ont opposé, de jeudi à samedi, des hooligans entre eux et avec les forces de l'ordre.
Un Français de 29 ans a été condamné à deux ans de prison dont un an ferme, pour des vols et des violences. David Palmeri a notamment été notamment été reconnu coupable d'avoir frappé, jeudi soir, dans les environs du Vieux-Port, trois personnes différentes qui n'ont pas été identifiées, à coups de pied, de poing et de ceinture. Il a également volé un drapeau et arraché le maillot d'un supporter anglais. Il a été confondu par la vidéo-surveillance.
Cinq Britanniques condamnés à de la prison ferme
Cinq supporters britanniques ont été condamnés à des peines allant de un à trois mois de prison ferme, avec mandat de dépôt, principalement pour des jets de cannettes de bière, qui n'ont pas fait de victime. Ian Hepworth, un infirmier psychiatrique de 41 ans, a écopé de trois mois de prison ferme et deux ans d'interdiction du territoire français. Trois mois de prison ferme avaient été requis. Il a reconnu avoir lancé une bouteille de bière en verre, dimanche vers 1 heure, en direction de policiers dans le centre-ville de Marseille.
Un autre supporter anglais, Alexander Booth, âgé de 20 ans, a écopé de deux mois de prison avec sursis et deux ans d'interdiction de territoire, là encore une peine conforme aux réquisitions. Un supporter autrichien a écopé, pour sa part, de cinq mois de prison ferme avec mandat de dépôt et deux ans d'interdiction du territoire.
Il y avait de grands absents dans le box des accusés. Aucun hooligan russe n'a été interpellé après ces violences, malgré leur implication dans ces rixes qui ont fait 35 blessés, dont la quasi-totalité sont anglais.
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