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Football : la joueuse du PSG Kheira Hamraoui, agressée le 4 novembre, réentendue par les enquêteurs

Une information judiciaire a été ouverte le 15 novembre après une agression subie par la joueuse du PSG.

Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Une information judiciaire a été ouverte le 15 novembre après une agression subie par la joueuse du PSG Kheira Hamraoui. (TIM NWACHUKWU / AFP)

La footballeuse Kheira Hamraoui, victime d'un violent guet-apens le 4 novembre dernier dans les Yvelines, a été réentendue lundi 29 novembre par les enquêteurs, a indiqué le parquet de Versailles à l'AFP, confirmant une information de M6.

La joueuse du Paris Saint-Germain a été interrogée par la police judiciaire de Versailles, notamment sur ses liens avec l'ex-international Eric Abidal. Le nom de ce dernier est apparu dans la procédure après que les enquêteurs ont établi un lien matériel avec la victime qui utilisait sur son téléphone portable une puce au nom du footballeur. La joueuse a évolué au FC Barcelone à une période où Eric Abidal était directeur sportif du club catalan.

L'épouse de l'ex-international français avait alors annoncé qu'elle allait déposer une demande de divorce et assuré qu'Eric Abidal lui avait confessé avoir entretenu une relation avec Kheira Hamraoui. "Nous souhaitons impérativement préserver la vie privée de Madame Hamraoui et lui permettre de reprendre l'entraînement au plus vite ainsi que (préserver) le secret de l'enquête et de l'information judiciaire en cours", a réagi auprès de l'AFP son avocat Saïd Harir.

Une information judiciaire ouverte depuis le 15 novembre

Dans la soirée du 4 novembre, Kheira Hamraoui avait été rouée de coups portés aux jambes avec une barre de fer dans "une volonté non dissimulée de nuire à sa carrière professionnelle", selon elle. Sa coéquipière Aminata Diallo, au volant de la voiture lors de l'attaque, avait passé près de deux jours en garde à vue, les 10 et 11 novembre, puis été relâchée sans charge retenue contre elle.

Une information judiciaire a été ouverte le 15 novembre contre X pour "association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un délit puni d'au moins cinq ans" et "violences aggravées par trois circonstances, suivies d'incapacité n'excédant pas huit jours".

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