Cet article date de plus d'un an.

Football : le Brésilien Dani Alves, soupçonné d'agression sexuelle, placé en détention provisoire

L'ancien joueur du Barça et du PSG, qui nie les faits, a d'abord été entendu en garde à vue, avant d'être placé en détention provisoire, vendredi. Son club a annoncé rompre son contrat.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le Brésilien Dani Alves lors de la Coupe du monde 2022 au Qatar. (ERCIN ERTURK / AFP)

Le footballeur brésilien Dani Alves a été placé en détention provisoire, vendredi 20 janvier, à Barcelone, dans le cadre d'une enquête le visant pour agression sexuelle, a annoncé le tribunal de la ville catalane. 

Le 10 janvier, un tribunal de Barcelone avait annoncé avoir ouvert une enquête contre un joueur de football soupçonné d'un "délit d'agression sexuelle à la suite d'une plainte présentée par une femme", sans mentionner le nom du footballeur. Cette femme, qui a déposé plainte le 2 janvier, accuse le joueur d'attouchements dans une boîte de nuit de Barcelone, avait précisé la police régionale.

Son club décide de rompre son contrat

Quelques heures après la décision de justice, son club des Pumas, situé à Mexico, a annoncé qu'il mettait fin au contrat d'Alves, qui courait jusqu'au 30 juin prochain. "Avec cette décision, nous voulons montrer qu'on ne peut pas tolérer ce genre de conduites qui vont à l'encontre de l'esprit de l'équipe et de ses valeurs", a justifié le président Leopoldo Silva au cours d'une conférence de presse exceptionnelle.

Dans un message transmis à la chaîne espagnole Antena 3, le 5 janvier, le footballeur de 39 ans, qui compte 126 sélections avec la sélection brésilienne, a reconnu sa présence dans les lieux au moment des faits. Il se trouvait dans la capitale espagnole pour quelques jours de vacances après avoir participé au Mondial au Qatar. Mais le joueur des Pumas de Mexico a nié toute conduite délictueuse et a affirmé ne pas connaître la plaignante.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.