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Football : nouveau soupçon de match truqué en Ligue 2

Un joueur du FC Istres aurait été approché, en avril, quelques jours avant un match opposant son club à celui de Nîmes.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des joueurs du FC Istres (en blanc), affrontant ceux du Nîmes Olympique (en rouge), le 18 avril 2014 à Nîmes (Gard). (  MAXPPP)

L'affaire prend de l'ampleur. Un nouveau match disputé la saison dernière par le Nîmes Olympique club, déjà au centre des soupçons de matchs truqués en Ligue 2, a fait l'objet d'une "tentative d'arrangement", selon Le Parisien (lien abonné) du vendredi 2 janvier. "Ce ne sont pas six mais sept rencontres du Nîmes Olympiques de la saison dernière qui sont désormais visées par des soupçons de corruption", affirme le quotidien qui précise que "le match Nîmes-Istres (1-0) du 18 avril 2014, comptant pour la 34e journée de Ligue 2, a lui aussi fait l'objet d'une tentative d'arrangement".

Le FC Istres a envoyé à la Ligue de football professionnel (LFP), ainsi qu'au procureur de la République, un courrier dans lequel il explique qu'un de ses joueurs a été approché par un intermédiaire dans les jours précédents la rencontre contre le Nîmes Olympique. Un contrat au sein de l'équipe gardoise aurait été proposé à un joueur istréen. En échange, il devait lever le pied durant ce match selon Le Parisien.

Le FC Istres assure être une victime de l'affaire

"Vu ce qui s'était passé dans le courant du mois de novembre avec le club du Nîmes Olympique, j'ai transmis l'information à la police. J'ai envoyé, le 7 ou 8 décembre un courrier à la Ligue de football professionnel et au procureur de la République le 15 décembre, confirme au Parisien, le président d'Istres, Henry Cremadès. Il va y avoir une enquête et les différents protagonistes du dossier vont être entendus. (...) Une chose est certaine : nous sommes les victimes dans cette affaire."

Avec ces nouvelles informations sur une tentative de corruption, il y aurait ainsi huit clubs impliqués dans cette affaire de corruption, qui concerne en tout une cinquantaine de personnalités du football, dont des joueurs, entraîneurs, dirigeants et intermédiaires. Jusque-là,  six personnes ont été mises en examen, dont Jean-Marc Conrad, président de Nîmes qui a démissionné, Serge Kasparian, principal actionnaire du club nîmois, et Jean-François Fortin, président du Stade Malherbe de Caen.

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