Foot : la France décroche un bon match nul en Serbie (1-1)
Avec une équipe de remplaçants, la bande à Didier Deschamps se sort bien d'un déplacement piégeux.
La France va devoir jouer deux ans de matchs amicaux, en raison de son statut de pays organisateur de l'Euro 2016. Après une victoire convaincante contre l'Espagne, les Bleus ont conservé leur sérieux en Serbie, pour décrocher un match nul (1-1) à Belgrade, dimanche 7 septembre. Paul Pogba a ouvert le score au quart d'heure de jeu, avant que Kolarov n'égalise pour la Serbie sur coup-franc. "Un super but", a reconnu Didier Deschamps sur TF1. Que retenir de cette rencontre ?
Les remplaçants ont tenu leur rang
Certes, en face, c'était la Serbie, une nation absente de toutes les grandes compétitions depuis le Mondial 2010. Mais en changeant sept joueurs par rapport au match victorieux face à l'Espagne trois jours plus tôt, Didier Deschamps ne s'était pas facilité la tâche. Pour une équipe peu habituée à jouer ensemble, le résultat s'est avéré plutôt convaincant. Mention spéciale à Rémy Cabella, l'attaquant de Newcastle, convaincant sur le côté de l'attaque.
La défense pas si sereine
La France a péché en fin de match, quand les offensives serbes revenaient de plus en plus souvent. La défense s'est fait avoir sur la combinaison du coup franc de Kolarov, et une tête serbe a été sauvée par Hugo Lloris aidé par son poteau. Le résultat nul est assez chanceux pour les Bleus, qui auraient pu tout perdre en fin de match. "Le nul est assez logique même si on aurait pu craquer en fin de match", a reconnu Didier Deschamps. La France continue sur sa bonne série, même si le prochain adversaire - le Portugal - constituera un beau test.
2 - L’équipe de France n’a perdu que 2 de ses 16 derniers matches (11 victoires et 3 nuls). Optimisme.
— OptaJean (@OptaJean) 7 Septembre 2014
Paul Pogba encore au-dessus du lot
Il faisait partie des quatre joueurs maintenus par Didier Deschamps dans le onze de départ, et cela s'est vu. Buteur, relayeur, Paul Pogba était partout en première période. Après sa seconde période stratosphérique contre l'Espagne, il s'impose de plus en plus comme la pièce incontournable du milieu du terrain. Pas mal pour un jeune de 21 ans qui ne compte que 18 sélections.
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