Foot : la France confirme l'embellie en battant l'Italie (2-1)
Une victoire chanceuse, mais une victoire quand même !
FOOT - Que retenir de la victoire des Français contre l'Italie, lors d'un match amical à Parme, le 14 novembre ?
Une victoire chanceuse
La victoire des Français est plutôt chanceuse. Dominés au nombre d'occasions, de tirs, en terme de possession de balle, les Bleus (qui jouaient en blanc) ne doivent leur salut à un bon Lloris, deux coups de pouce de la barre transversale à la demi-heure de jeu puis en toute fin de match, une certaine maladresse des attaquants italiens. Et aussi une réussite maximale : en première période, Valbuena marque sur l'unique occasion des Bleus. Et le second but vient d'une frappe ratée d'Evra qui se transforme en centre pour Gomis.
La densité physique française a payé
L'impact physique français se confirme. Les gros gabarits du milieu de terrain (Capoue, Matuidi, Sissoko) ont fait mal aux Italiens, plus légers. Raymond Domenech ne s'y est pas trompé.
L'impact physique des Bleus me rappelle les grandes équipes de France 98 et 2006.
— Raymond Domenech (@Raymon_Domenech) Novembre 14, 2012
Les Bleus ont quand même souffert physiquement dans le dernier quart d'heure, mais n'ont pas rompu, grâce à un Lloris héroïque.
La curieuse stratégie italienne
La stratégie des Italiens a de quoi en laisser perplexe plus d'un : en première période, ils se sont montrés régulièrement dangereux grâce à des ballons en profondeur. C'est d'ailleurs comme ça qu'a été marqué le but. En seconde période, curieusement, ils se sont acharnés à envoyer des centres aériens dans la surface, sachant que ni El Sharaawy, ni Balotelli, ne sont des tours de contrôle.
Olivier Giroud transparent
On n'a pas beaucoup vu Olivier Giroud. Dans un rôle ingrat de seule pointe, il n'a pas passé son match à décrocher comme Benzema le ferait à sa place, mais n'a été trouvé que très rarement par ses partenaires. Clairement pas une bonne soirée pour l'attaquant d'Arsenal.
Attention à l'excès de confiance !
Il serait prématuré de dire que l'équipe de France a retrouvé un niveau stratosphérique après la bonne seconde période contre l'Espagne. Mais enchaîner les résultats positifs contre la crème du foot mondial est le signe que cette équipe est en progrès. Rappelons quand même que l'équipe de Laurent Blanc avait battu sans discussion le Brésil et l'Angleterre avant de décevoir à l'Euro.
Mine de rien, la France remporte encore une victoire contre l'Italie. Après la naissance de la génération Jacquet en 1994, les victoires mémorables de 1998 et 2000, la résurrection de Sidney Govou un soir de septembre 2006, cet adversaire réussit plutôt bien à la France.
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