: Vidéo Amel Majri raconte son quotidien de mère et footballeuse
“Si c’était à refaire, je le referais”. Si quelque temps plus tôt, Amel Majri confiait dans une interview son hésitation à refaire le même parcours, notamment dû à l'allaitement, aux insomnies et à sa perte de poids, elle affirme aujourd’hui voir tout l’amour que lui apporte sa fille, mais aussi l’énergie et le challenge de revenir, en tant que sportive, au plus haut niveau après une grossesse. “Tomber enceinte, aussi, on sait qu'on s'absente assez longtemps. Donc c'est un très, très gros challenge, mais de sentir qu'on est accompagnée pour revenir, ça donne une force supplémentaire et ça donne aussi envie de se dire: ‘Je peux avoir un enfant tranquillement et sereinement.’ Avoir son enfant auprès de soi, au moins, c'est ne pas avoir la tête ailleurs. Et moi, ça me permet aussi d'être pleinement focus sur mon activité et d'être concentrée au maximum.”
Être accompagnée dans cette nouvelle vie
Quand Amel Majri parle d’accompagnement, elle fait directement référence à sa fédération qui lui avait promis certains aménagements. “La fédé m'a appelée pour savoir comment ça se passait en club, pour qu'ils aient ce temps d'avance et que ça me permette d'être dans les mêmes conditions qu'en club. J'avais des inquiétudes, au départ. Parce qu'entre ce qu'on nous promet et ce qu'il va y avoir, des fois, ce n'est pas forcément le cas, mais là, ça s'est vraiment passé comme ils me l'ont dit.” Ces promesses tenues ont permis à la footballeuse d’être plus confiante, d’amener sa fille partout avec elle et d'ôter une “charge mentale en moins” à la jeune mère. Elle explique avoir notamment échangé avec d’autres sportives, elles aussi jeunes mères, dont la judokate Clarisse Agbegnenou et la basketteuse Valériane Vukosavljević sur les aménagements réalisés par chacune de leur fédération respective. “Je pense qu'on est un peu sur un pied d'égalité, on va dire. Mais pour moi, on peut encore faire mieux.”
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