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Qualifications Euro 2020 : 4 choses à savoir sur la Turquie

L’Équipe de France retrouve la Turquie samedi soir (20h45) en match éliminatoire de l'Euro 2020. Si les Bleus ont affronté les Turcs quatre fois par le passé, leur dernière confrontation remonte au 5 juin 2009, soit quasiment 10 ans jour pour jour. C'est donc l'occasion de se rafraîchir la mémoire sur les futurs adversaires des Bleus.
Article rédigé par William Vuillez
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
  (MUSTAFA CIFTCI / ANADOLU AGENCY)

Nouveau sélectionneur, nouvel effectif

Non qualifiée pour les Coupes du Monde 2014 et 2018, l'équipe turque est en pleine reconstruction. Pour repartir de l'avant, la sélection a été confiée à Senol Günes, déjà à la tête de l'équipe en 2002, lorsque la Turquie termine 3e de la Coupe du Monde. Günes a choisi de conserver certains cadres de l'équipe, très expérimentés, comme le milieu du Basaksehir Emre Belözoglu, âgé de 38 ans qui compte 95 sélections avec la Turquie, ou encore l'attaquant Burak Yilmaz, 33 ans. Ces cadres côtoient désormais de nouveaux espoirs du football turc, comme Güven Yalçin, 20 ans, ou encore Abdülkadir Ömür, 19 ans. 

Comparativement à la France et ses 25,5 ans de moyenne, l'équipe Turquie est un tout petit peu plus âgée avec 26,2 ans de moyenne. 

Une grosse ambiance attendue

Ce n'est pas à Istanbul que les Bleus se rendront samedi mais bien à Konya, en Anatolie, au sud d'Ankara. La fédération turque de football a pris l'habitude de délocaliser les matchs de l'équipe nationale hors de la capitale pour faire venir davantage de supporters. "Konya fait partie des trois-quatre meilleures ambiances de Turquie. Ça va être assez chaud et agréable pour l’équipe de France, différent de ce qu’elle connaît chez elle.", raconte à Ouest-FranceMustapha Yatabaré, attaquant de Konyaspor. 

"À Konya, le stade est très souvent plein, c’est le feu sur tous les gros matchs : il n’y a pas de fumigènes, mais des tifos, des chants impressionnants.", ajoute l'ancien attaquant de l'En Avant Guingamp. 

L'homme à suivre : Hakan Çalhanoglu

C'est l'ailier du Milan AC, Hakan Çalhanoglu qui a été choisi par Senol Günes, pour porter le brassard de capitaine face à la France samedi. À 25 ans, le Turc, dont on attendait beaucoup après son transfert au club italien en 2017, peine toujours à briller avec la "Milli Takim" ces deux dernières années. Buteur face à l'Albanie et passeur contre la Moldavie, il sera très attendu face aux Bleus, notamment sur coup de pied arrêté en tant que grand spécialiste de coup-francs. 

Une équipe solide défensivement

Avant de se retrouver samedi soir, la Turquie et la France se partagent la tête du groupe H avec chacune 2 victoires en deux matchs. Les Turcs ont réalisé deux solides résultats face à l'Albanie (2-0) et la Moldavie (4-0) où ils ont su garder leur cage inviolée. Les hommes de Senol Günes n'ont encaissé qu'un seul but, toutes compétitions confondues. La sélection turque a pu récemment compter sur son latéral droit du LOSC, Zeki Celik, auteur d'un doublé contre l'Ouzbékistan dimanche. 

Espérons que cela n’empêche pas nos Bleus de trouver le chemin des filets samedi ! 

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