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Ligue des nations : Le Sommer appliquée, des retours attendus, des corners à améliorer... Ce qu'on a aimé et moins aimé de la victoire des Bleues contre le Portugal

Les Françaises ont démarré leur campagne de Ligue des nations par une victoire sans convaincre contre le Portugal (2-0), vendredi soir.
Article rédigé par Gabriel Joly, Maÿlice Lavorel, franceinfo: sport - envoyé spécial à Valenciennes
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 5min
Eugénie Le Sommer lors du match de Ligue des nations entre la France et le Portugal, à Valenciennes, le 22 septembre 2023. (AFP)

Une rentrée poussive mais victorieuse. Les Bleues ont pris le meilleur sur les Portugaises pour leur premier match de la saison (2-0), vendredi 22 septembre, à Valenciennes. Elles n’ont peut-être pas brillé dans le jeu, mais elles ont emballé un public venu en nombre pour les soutenir, et ont fêté deux revenantes : Amandine Henry et Griedge Mbock.

ON A AIME

Eugénie Le Sommer a régalé

Pour sa 184e sélection, la Lyonnaise a livré une performance pleine. A l'image de sa passe décisive d'une pichenette inspirée pour Grace Geyoro (27e), Eugénie Le Sommer est celle qui est parvenue, par ses mouvements et ses remises, à faire le plus jouer ses partenaires. L'attaquante n'a pas hésité à se sortir de sa zone avec ses partenaires offensives, Kadidiatou Diani et Selma Bacha, quitte à prendre les ailes. Une performance saluée par Hervé Renard après la rencontre. "Eugénie, je la trouve exceptionnelle techniquement. A 34 ans, elle réussit à faire des matchs à un niveau athlétique fantastique", s'est réjoui le sélectionneur, même si la meilleure buteuse de la sélection n'a pas converti ses deux grosses occasions.

Les retours attendus d'Amandine Henry et Griedge Mbock

"C'était un moment que j'attendais depuis très longtemps, il y avait de l'émotion. Je m'étais fait le film plusieurs fois dans ma tête donc il m'a fallu quelques minutes pour que je me rende compte que j'étais bien sur le terrain." Amandine Henry a enfin effectué son grand retour en bleu. Contrainte de déclarer forfait lors de la préparation du Mondial, la milieu a patienté quelques mois de plus pour disputer ses premières minutes avec la France depuis novembre 2020. Pour une prestation aboutie, qui plus est dans sa région. "Elle a remis la stabilité et de l'impact au milieu après quinze minutes moyennes en début de deuxième mi-temps et on a vu des gestes de grande classe sur certaines actions, a noté Hervé Renard au sujet de la native de Lille. Cerise sur le gâteau, elle a pu partager cet instant avec son ex-coéquipière à Lyon, la défenseure Griedge Mbock, absente depuis un an en raison d'une grave blessure au genou, également entrée en toute fin de match.

Le public du Nord au rendez-vous

Pour son premier match post-Coupe du monde, Hervé Renard et ses Bleus souhaitaient capitaliser sur l'élan créé. La présence de plus de 18 000 personnes – pas spécialistes mais motivées au vu des animations d'avant-match – au stade du Hainaut a donc été une belle récompense. Légèrement refroidies en début de rencontre par l'automne et le pressing portugais, les tribunes se sont ensuite animées, accueillant les offensives tricolores par de grandes clameurs. Même si les fans lusitaniens ont également fait du bruit à Valenciennes, le sélectionneur français a d'ailleurs s'est réjoui d'"une très belle ambiance".

ON A MOINS AIME

Les prestations timides de Jean-François et Picaud

Les deux Parisiennes sont peut-être passées à côté de quelque chose sur la pelouse du Hainaut vendredi soir. Choisies par Hervé Renard pour démarrer la rencontre, elles n'ont pas réussi à élever leur niveau de jeu pour se faire remarquer. Après une bonne entame, Oriane Jean-François s'est effacée et n'a pas pesé. Pourtant peu inquiétée, Constance Picaud ne s'est pas toujours montrée rassurante dans ses quelques prises de balle, et a failli se faire lober en toute fin de rencontre. "Maintenant, c’est à elle d’effectuer de très bonnes prestations pour garder le poste qu’elle a eu ce soir de numéro un. Un peu d’émulation fait du bien à toutes et ça permet de remettre un peu les idées en place et d’aller vers l’avant pour progresser", a sobrement commenté le sélectionneur tricolore après la rencontre.

Les coups de pied arrêtés trop peu dangereux

Pour les Bleues, la solution n'est pas venue des coups de pied arrêtés. Comme elle en a pris l'habitude sur ses dernières sorties, l'équipe de France a inscrit ses deux buts dans le cours du jeu. Sur la pelouse du stade du Hainaut, les Bleues ont pourtant bénéficié de 10 corners, mais n'ont jamais réussi à se montrer dangereuses dans l'exercice. Ce n'est pas faute d'avoir de la taille et de la présence dans la surface, notamment grâce au mètre 82 de Wendie Renard, le pied de velours de Selma Bacha pour tirer, ou la connexion profonde entre les deux joueuses, travaillée presque au quotidien en club. 

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