France-Côte d'Ivoire : "Aurélien Tchouaméni, c'est du très haut niveau", insiste Didier Deschamps
En conférence de presse après le succès contre la Côte d'Ivoire vendredi soir (2-1), le sélectionneur des Bleus a apprécié de voir la prise d'importance de jeunes comme Aurélien Tchouaméni.
Après la victoire contre la Côte d'Ivoire (2-1) en amical à Marseille vendredi 25 mars, il n'y avait pas de quoi être euphorique en dépit de la libération offerte par Aurélien Tchouaméni en fin de match. Didier Deschamps a surtout apprécié le répondant de l'adversaire du soir qui a permis de commencer les premiers réglages à huit mois de la Coupe du monde, tout en lançant des nouveaux visages comme Christopher Nkunku, Jonathan Clauss et William Saliba.
La force de caractère des Bleus, c'est votre plus grande satisfaction ?
Non, c'est quelque chose en plus. Il n'y avait pas de point en jeu, ni de qualification. Ça nous est arrivé sur les derniers matchs d'être menés et d'inverser la tendance... Mais je ne vais pas retenir que ça (...). Cette force collective, elle est à l'image de comment est le groupe. Toute la qualité qu'ils ont pu mettre dans les entraînements, en y ajoutant l'agressivité, c'est un élément de base. Ce n'est pas ce qui va nous faire gagner les matchs mais c'est quelque chose qu'il faut cultiver.
Qu'avez-vous pensé de la performance globale d'Aurélien Tchouaméni, au-delà de son but ?
Aurélien, c'est du haut niveau. Il a un potentiel énorme avec beaucoup de maîtrise. Il l'avait déjà montré sur les matchs précédents, quand il avait débuté et quand il était entré. Les jeunes poussent aussi, c'est bien. Avec Paul (Pogba), c'est un binôme. Aurélien a cette capacité dans l'agressivité et la récupération qui est un peu supérieure à Paul. Paul est un peu plus porté vers l'avant. Ils ont vraiment fonctionné en doublette, voire en triplette avec Antoine Griezmann qui est important.
Avec sa convocation et son but, n'avez-vous pas relancé tout seul le débat Olivier Giroud ?
Je ne suis pas là pour relancer les débats, je vous fais confiance pour en trouver de nouveaux. Je ne me crée pas de problèmes, je fais en sorte d'être cohérent par rapport à ce que je dis aux joueurs. Quand je mets Olivier, je ne le mets pas pour que ça se passe mal. Il a retrouvé le groupe, tant mieux pour lui qu'il ait augmenté son compteur (de buts). Après vous allez dire : "Après ? Et si ?" On verra. Il y a déjà un deuxième match mardi [29 mars contre l'Afrique du Sud à Lille], mais en attendant c'est très bien, pour lui et pour l'ensemble du groupe.
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