Deschamps: "On ne va pas se plaindre d'être champions du monde!"
"Logique" de rappeler les champions du monde
"Pour moi c'est logique dans le sens où après notre sacre du mois de juillet, c'est la rentrée avec évidemment ce premier match qui est en Allemagne (le 6 septembre à Munich) et le deuxième qui est au Stade de France (contre les Pays-Bas le 9 septembre, tous deux en Ligue des nations) devant notre public, donc je suis parti avec cette idée-là. Steve (Mandanda) s'il n'avait pas été blessé, il aurait été là aussi. Ca me semble logique que les 23, en l'occurrence les 22, soient présents pour ce premier rassemblement de la saison".
"Rien au-dessus"
"Sur le plan sportif et émotionnel, on a été tout là-haut, parce que gagner une Coupe du monde il n'y a rien qui soit au-dessus de ça, c'est merveilleux, on a pu tous en profiter. Mais la vie ne s'arrête pas pour autant et on est reparti sur une nouvelle saison sportive avec la Ligue des nations, pour après basculer sur la phase de qualifications du prochain Euro. Ca ne sera pas forcément à chaque fois ces 23-là, même s'ils ont eu le mérite d'être là et de très bien faire les choses".
Attention à la "décompression"
"Il peut y avoir de la décompression. Mais pour certains, ça peut être un booster formidable, qui peut donner encore plus de confiance, de sérénité, de force (...) Il est possible que certains d'entre eux aient un petit trou à un moment, mais ça ne sera pas à mettre sur le dos de ce titre. Dans toutes les saisons il y a des périodes plus difficiles. Ca reste des êtres humains et ils ont le droit d'avoir des périodes où ils peuvent être ponctuellement un peu moins bien".
"Pas un poids"
"Ca ne sera pas forcément le même groupe dans deux ans. C'est une génération qui est relativement jeune. Ils sont censés, à partir du moment où ils maintiennent leur niveau, être là pendant de longues années. C'est assumé, c'est plutôt quelque chose de positif et d'agréable, il ne faut pas que ce soit un poids, bien au contraire, d'avoir décroché ce sacre. Mais forcément ça donne autant, peut-être même un peu plus d'obligation à tous les niveaux. L'attente va être plus forte mais ça ne doit pas être une pression quelconque, on ne va pas se plaindre d'avoir été champions du monde!"
Lloris "assume"
"J'ai discuté avec lui, je ne vais pas en faire des tonnes. Bien évidemment il assume ce qu'il s'est passé (contrôlé en état d'ivresse au volant, ndlr), il en est désolé, il a fait ses excuses. Il sait bien que ça ne doit pas arriver. Ca ne change en rien ce que je pense de lui et le Hugo Lloris qu'il est et qu'il a toujours été. Ce sont des êtres humains, pas des robots. Je ne vais pas mettre une casquette, un sifflet et la matraque non plus. Je fais en sorte de les mettre en garde, après ils sont tous responsables, ce ne sont pas des enfants, je ne suis pas professeur d'école et ce n'est pas la cour de récréation. A eux d'assumer et de faire attention".
Pas de "position radicale" sur Rabiot
"Je n'ai pas discuté avec lui. J'ai pas de position radicale par rapport à Adrien (qui avait refusé d'être suppléant au Mondial, ndlr). Ce n'est pas par rapport à moi, en toute sincérité. Ce qui a pu arriver, c'est plus par rapport à ce maillot bleu, blanc, rouge et ce qu'il représente".
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