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Albanie-France : Deschamps veut une victoire pour sa centième

Didier Deschamps fête dimanche en Albanie (20h45) son 100e match à la tête de l'équipe de France, avec une "exigence" et une "envie" de gagner intactes qui poussent le sélectionneur, malgré un ticket pour l'Euro-2020 déjà validé, à vouloir s'accrocher à une première place de groupe importante.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
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Temps de lecture : 2 min
 

Il fait désormais partie des meubles de l'équipe de France. "Cela fait sept ans, preuve qu'il y a eu du bon boulot", sourit Didier Deschamps, 51 ans. Depuis sa première lors du France-Uruguay d'août 2012 (0-0), se sont succédé une finale d'Euro et un titre mondial, entre autres. Pourtant, le patron des champions du monde "ne regarde pas derrière": "Je sais ce qu'il s'est passé, mais je ne m'endors pas là-dessus, au contraire, je garde la même envie, la même passion". 

Même lorsqu'il s'agit de s'envoler pour un long périple vers la flambant neuve "Arena Kombetäre" (22.000 places) de Tirana pour y défier la 65e nation mondiale (ex-aequo avec la Slovénie). La victoire tristement obtenue jeudi contre la Moldavie à domicile (2-1), la première place du groupe H glanée grâce à un faux pas de la Turquie contre l'Islande (0-0)... Au vu des circonstances, on pourrait pourtant presque comprendre l'émergence d'une éventuelle lassitude.

"Ne pas faire les choses à moitié"

Mais Deschamps se sent au contraire "totalement épanoui" et toujours aussi déterminé à "ne pas faire les choses à moitié". "La grande difficulté du haut niveau, c'est de rester tout en haut, et lui il reste tout en haut", salue son adjoint Guy Stéphan dans un entretien à l'AFP. "Pourquoi? Parce qu'il est exigeant avec les joueurs, avec lui-même, avec son staff, et parce qu'il gagne". "Ce qui l'énerve le plus, c'est le relâchement", reprend Raphaël Varane, capitaine en l'absence d'Hugo Lloris, blessé. "Il est très pointilleux, il sait être attentif au petit détail, se remettre en cause aussi."

La remise en cause a eu lieu dès la mi-temps, jeudi dans le vestiaire du Stade de France. "J'ai dit ce que j'avais à dire, même si j'ai peut-être été un peu dur avec des joueurs", a-t-il admis. Pourtant, il reste difficile d'imaginer Deschamps bouleverser son "onze". Car le piège guette: "Il y a l'inauguration du stade, la ferveur des Albanais quand ils jouent chez eux... On aura un autre combat à livrer", avance le sélectionneur.

Une victoire pour assurer le tirage de l'Euro  

Et l'enjeu est réel : "Vu la configuration du tirage au sort (le 30 novembre), il vaut mieux finir premier (et donc faire au moins aussi bien, en Albanie, que la Turquie en Andorre, NDLR)", assène-t-il. En effet, une deuxième place de groupe, derrière la Turquie, rétrograderait les Bleus dans le troisième, voire quatrième et dernier chapeau du tirage. "On aura ce qu'on mérite", philosophe Deschamps. La sagesse du "centenaire", sûrement.

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