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En images La carrière de Thierry Henry en cinq grands moments

De ses débuts en bleu à son passage outre-atlantique, francetv info se souvient de cinq temps forts de la vie de cette star française du ballon rond.

Article rédigé par Simon Gourmellet
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 3 min
Thierry Henry, le 11 février 2012, sous les couleurs d'Arsenal, face à Sunderland, à Sunderland (Royaume-Uni).  (NIGEL RODDIS / REUTERS)

C'est un monument du football français qui tire sa révérence. Le footballeur Thierry Henry, recordman du nombre de buts marqués sous le maillot bleu (51 buts en 123 sélections), a annoncé, mardi 16 décembre, sa retraite, à l'âge de 37 ans. L'occasion pour francetv info de regarder dans le rétroviseur et de revenir en cinq images sur les temps forts de sa carrière. 

1998 : ses grands débuts avec les Bleus

C'était son premier grand rendez-vous avec l'équipe de France, et Thierry Henry ne s'est pas manqué. Séduit par ses belles performances individuelles à l'AS Monaco, Aimé Jacquet le retient pour la grande aventure qui conduira la France à son premier et unique titre mondial, en 1998. Il marque trois buts en six matchs durant cette compétition, ce qui fait de lui le meilleur buteur français du tournoi. Il fait également partie des Bleus qui transforment leur tir au but lors de la séance en quart de finale face à l'Italie (photo). 

Thierry Henry se jette dans les bras de Fabien Barthez, sous les yeux de Bixente Lizarazu, après la victoire de la France sur l'Italie, le 3 juillet 1998, à Saint-Denis. (GABRIEL BOUYS / AFP)

2006 : son seul but sur une passe de Zidane

Neuf années à jouer ensemble, une Coupe du monde et un championnat d'Europe décrochés, mais jamais Zinédine Zidane n'avait, jusqu'à ce 1er juillet 2006, délivré une passe décisive au meilleur attaquant de cette génération. Il faut attendre la 57e minute et ce coup franc du meneur de jeu pour que Thierry Henry répare cette anomalie. Un bruit qui vaut de l'or puisqu'il qualifie la France pour les demi-finales de la Coupe du monde en Allemagne. 

Ce coup franc face au Brésil, en quart de finale de la Coupe du monde 2006, est la seule passe décisive de Zinédine Zidane pour Thierry Henry, à Francfort (Allemagne). ( CHARLES PLATIAU / REUTERS)

2009 : sa main polémique

Un souvenir douloureux, pour le joueur et pour toute la France. Ce soir du 18 novembre 2009, les Bleus doivent l'emporter face à l'Irlande pour se qualifier pour le Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud. Vainqueur au match aller 1-0, les hommes de Raymond Domenech sont menés sur leur pelouse du stade de France. A la 103e minute, Thierry Henry contrôle le ballon de la main et permet à William Gallas de marquer. Flagrante sur l'image, la faute n'est pas sifflée et le but accordé, synonyme de qualification. Violemment critiqué, Thierry Henry sera obligé de se défendre : "Je ne suis pas un tricheur et je ne l'ai jamais été. C'est une réaction instinctive à un ballon qui est arrivé extrêmement vite dans une zone de décision".

2012 : sa statue devant l'Emirates Stadium

Star en Angleterre, Thierry Henry a l'immense privilège d'avoir sa statue à l'entrée de l'Emirates Stadium, le stade d'Arsenal, où il a vécu ses plus grandes heures. Il est toujours le meilleur buteur du club, avec 228 buts en 377 matches.

Meilleur buteur de l'histoire d'Arsenal, avec 226 réalisations, Thierry Henry a, depuis 2012, une statue devant l'Emirates Stadium de Londres (Royaume-Uni). (GLYN KIRK / AFP)

 Fin de carrière

Bien loin de raccrocher les crampons après sa carrière européenne, Thierry Henry file, en 2012, aux Red Bulls de New York (mais regagne tout de même parfois les rangs d'Arsenal). Le 14 septembre 2013, il inscrit face au Toronto FC le 400e but de sa carrière professionnelle, toutes compétitions confondues. La célébration de son but en fait la coqueluche des réseaux sociaux et est détournée à l'envi par les internautes.

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