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D1 : des féministes dénoncent la "riposte violente" de la sécurité du PSG à une manifestation contre les violences sexuelles

Des militantes féministes ont été évacuées du Parc des Princes par la force, dimanche, après avoir brandi une banderole contre les violences sexuelles.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Match du Paris-Saint-Germain face à l'Olympique lyonnais, lors de la D1 féminine, le 1er octobre 2023, au Parc des Princes (Paris). (MAXPPP)

Une banderole qui dérange. Des féministes, dont la conseillère municipale écologiste Alice Coffin, ont dénoncé, lundi 2 octobre, la "riposte violente" de la sécurité du Parc des Princes au déploiement d'une banderole contre les violences sexuelles, dimanche lors du match de D1 féminine entre Paris et Lyon, remporté par l'OL (1-0). 

"Hier soir, nous étions avec Les Dégommeuses [collectif contre les discriminations dans le sport] au Parc des Princes pour PSG-Lyon", a témoigné Alice Coffin sur Twitter, vidéo à l'appui. "Nous avons déployé une banderole en soutien à Jenni Hermoso et Kadidiatou Diani qui ont dénoncé des agressions sexuelles. S'en est suivie une riposte violente de la sécurité du PSG."

"L'action était pacifique"

Sur la vidéo, un agent de sécurité prie Alice Coffin, assise, de l'accompagner vers la sortie, avant de tenter de l'emmener de force face à son refus, malgré les vives protestations. "La banderole disait 'JENNI, KADI, ON VOUS CROIT' #SeAcabo ("c'est terminé")", a précisé Alice Coffin. Le slogan a été utilisé par les joueuses de la sélection espagnole après le scandale du baiser forcé sur Jenni Hermoso par le président de la fédération espagnole Luis Rubiales, qui a démissionné le 10 septembre. Kadidiatou Diani a, quant à elle, déposé plainte en juin pour agression sexuelle contre l'ex-entraîneur du PSG Didier Ollé-Nicolle, et une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Versailles.

"L'action était pacifique, a assuré Alice Coffin. On a souligné que c'était un message féministe, qui dénonçait des agressions, et que répondre par d'autres agressions était très symbolique." Selon elle, "le chef de la sécurité, qui est venu calmer ses troupes, hélas un peu tard, a reconnu que les modalités d'intervention relevaient d'un dysfonctionnement".

Et l'écologiste de conclure, en référence aux chants entonnés par des milliers d'ultras lors du match contre Marseille le 24 septembre, restés sans sanction de la part du club : "Le PSG vous êtes manifestement beaucoup plus cool avec des chants homophobes qu'avec les 'on vous croit' qu'on a scandés." Contacté par l'AFP, le PSG n'avait pas donné suite à la mi-journée.

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