Rennes, les hommes du redressement
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Abdoulaye Doucouré, la révélation
Buteur dès son premier match chez les professionnels, à Brest en avril 2013, le cousin de Ladji Doucouré, champion du monde 2005 du 110 m haies, a vu sa progression stoppée par une grave blessure à un genou trois semaines plus tard. Faute de l'avoir vu à l'oeuvre, Philippe Montanier ne comptait "pas vraiment dessus" en début de saison. Mais, revenu à la compétition juste avant la trêve, il est devenu depuis un mois, "par son volume de jeu, sa capacité à récupérer les ballons et à se projeter vers l'avant", un pilier du milieu rennais, dont il occupe le poste droit. Joueur "box to box" de 21 ans, international Espoirs et auteur de cinq buts et deux passes décisives depuis janvier, il a prolongé mardi son contrat jusqu'en 2017 avec son club formateur.
Anders Konradsen reculé pour mieux jouer
Également catalogué "box to box" à son arrivée en janvier 2013 de Stromsgodset (Norvège), il a percé il y a un mois en reculant d'un cran, comme sentinelle du milieu. Débarrassé des pépins physiques, qui ont pollué sa première partie de saison, il se sent également mieux intégré. Parce qu'il parle désormais mieux le français, mais aussi grâce à l'arrivée en janvier d'Ola Toivonen. "C'est plus facile avec Toivonen, cela me fait du bien de parler norvégien et suédois. Quelques mots diffèrent mais on se comprend facilement", expliquait récemment l'international norvégien de 23 ans. "Il a introduit Ola, et Ola lui donne l'importance qu'il est en train de prendre dans l'équipe", appuyait Montanier.
Ola Toivonen, leur "Ibra"
La bonne pioche du mercato hivernal. Avec 7 buts en 14 matches depuis son arrivée du PSV Eindhoven, il a complètement éclipsé Nelson Oliveira. "C'est un finisseur avec qui on peut jouer en appui, qui participe beaucoup au jeu, agile techniquement malgré sa grande taille" (1,91 m), souligne Montanier au sujet de l'international suédois (35 sélections, 6 buts) de 27 ans, qui découvre pourtant quasiment le poste d'attaquant de pointe. Comparé pour "sa hargne, son côté compétiteur, sa manière de toujours vouloir le ballon" et même "sa façon de parler", à Zlatan Ibrahimovic par Sylvain Armand, il s'est tout de suite imposé comme un leader, qui "gueule et c'est tant mieux", d'après Jean II Makoun.
Kamil Grosicki, monsieur Coupe
A son arrivée en janvier de Sivasspor (Turquie), l'international polonais pouvait "seulement promettre de se donner à fond à chaque entraînement et à chaque match". Il a tenu parole sur son couloir droit qu'il arpente inlassablement offensivement et défensivement depuis qu'il s'est véritablement imposé début mars. "Je suis rapide, capable d'éliminer en un contre un. Mais cela ne sert à rien de parler des mes qualités, vous les verrez sur le terrain", avait-il avancé lors de sa présentation. Il a marqué ses deux seuls buts en Coupe de France, en quarts de finale (contre Lille) et en demi-finale (face à Angers).
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