Marseille évite le pire contre Trélissac, les autres cadors plus faciles
Plus les minutes passaient et plus les Marseillais ont dû penser à ce qui s'était passé la saison dernière au même stade de la compétition. L'OM avait chuté face à Andrézieux, et depuis la 20e seconde de ce match face à Trélissac, un autre pensionnaire de National 2, ils prenaient le même chemin. Cela avait en effet commencé comme dans un cauchemar avec ce dégagement de Yohann Pelé contré par Abdoulaye Diaby qui terminait dans les filets olympiens (1-0, 1e) !
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Portés par les 13.000 spectateurs qui avaient fait le déplacement à Limoges, les David de Trélissac se sublimaient encore plus face au Goliath de Marseille. André Villas-Boas avait eu beau aligner son meilleur onze possible, son équipe était déjà en danger. Il fallait ce subtil lob de Dimitri Payet, tout en toucher, pour l'écarter. Mais seulement provisoirement.
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Cette égalisation aurait pu, aurait dû, libérer les Marseillais mais il n'en était rien. Ces derniers, dominateurs, continuaient de buter régulièrement sur la défense des 14e du championnat de National 2. Rongier, juste avant la pause, faisait passer un frisson mais Navaux, impeccable de bout en bout, préservait le score.
Kaylor Navaux
En seconde période, Trélissac engrangeait de la confiance face à cet adversaire de plus en plus fébrile et Belbachir (73e) puis Aguad (87e) étaient tout proches d'inscrire le but de l'exploit. En face, Payet ne pouvait pas tout faire et il baissait lui aussi de pied. Sakaï, lui, le levait un peu trop et se faisait expulser juste avant la prolongation.
Réduits à dix, les Marseillais traversaient celle-ci la peur au ventre. Ils n'arrivaient plus à se mettre en position de frappe et semblaient eux-même résignés à devoir jouer leur qualification aux tirs au but. Aké, bien lancé, avait bien la balle de match au bout du pointu mais Navaux, une nouvelle fois, sauvait les siens (113e) ! Comme si cela ne suffisait pas, il achevait d’écœurer les Phocéens quelques secondes plus tard en se détendant pour sortir un frappe de Radonjic (117e).
Navaux, en dépit de tout son talent, n'allait pourtant ne rien pouvoir faire lors de la séance de tirs au but. Diakhaby puis Gnaleko voyaient Yohann Pelé repousser leurs tentatives. Le gardien marseillais, 120 minutes après avoir mis les siens en difficulté, venait de magnifiquement se racheter.
Lorient s'offre Brest
Entre Lorient, 2e de Ligue 2, et Brest, 15e de Ligue 1, difficile de savoir en regardant la rencontre qui de l'un ou de l'autre évolue dans l'élite. Équilibrée, la rencontre a tenu ses promesses pendant 90 minutes, et Gaëtan Charbonnier a répondu à Sylvain Marveaux (1-1 au bout du temps réglementaire). Il a donc fallu se départager en prolongation, et c'est le buteur maison des Merlus, Yoane Wissa, qui a délivré le Morbihan (2-1, 112e). Brest devient donc le second club de l'élite éliminé par plus petit que lui, après Toulouse samedi.
Les Verts sereins
Au lendemain de l'élimination du Stade de Reims, il restait un club rémois dans la course. Mais Reims Sainte-Anne, qui évolue en Régional 1, a vu son rêve prendre fin dans le stade Auguste-Delaune de son illustre voisin. Face à Montpellier, sous les yeux de Robert Pirès, qui a pris à Sainte-Anne ses premières licences, le petit club champenois a toutefois été loin de démériter et ne s'est incliné que sur un but de Vitorino Hilton (1-0).
Lille et Saint-Etienne, eux, ont moins tremblé. Le Losc, qui comptait quatre divisions de plus que son adversaire du jour Raon-l'Etape (National 3), s'est mis à l'abri très tôt avec trois buts, se permettant même une petite frayeur en fin de rencontre (3-2). Les Verts ont de leur côté parfaitement abordé leur déplacement compliqué en Corse, sur le terrain du club de National Bastia-Borgo. En creusant l'écart avant la pause par Nordin puis Fofana, deux joueurs de moins de 22 ans, ils ont permis à leur entraîneur Claude Puel d'entamer 2020 avec sérénité (3-0).
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