Le PSG dompte Montpellier
Sur une pelouse dégradée où il était difficile de poser le jeu, ce match très attendu n'a pas vraiment été emballant. Mais les mauvaises conditions valaient pour les deux équipes et ne peuvent à elles seules justifier un match très moyen, même si le dernier quart d'heure fut un peu plus animé.
La première période fut avant tout placée sous le signe du combat physique, avec trop peu d’occasions de part et d’autre. Barrios pour Montpellier se créait deux situations intéressantes, se heurtant une première fois à un renvoi de David Luiz, puis à une sortie de Douchez, précieux dans sa surface.
Côté Parisien, ce n’était pas non plus très flamboyant. Lucas tentait bien de secouer son équipe, mais il était un peu seul alors que Ibrahimovic plutôt nerveux ne se montrait que peu inspiré. Les quelques accélérations du PSG n’étaient pas de nature à déstabiliser le solide milieu de Montpellier. Zéro tir cadré : c’était le triste bilan affiché par l’équipe parisienne après les 45 premières minutes.
Le réveil d'Ibra
La deuxième mi-temps démarrait sur le même train-train, avec beaucoup de déchets techniques –sans doute dus à la pelouse- mais bien peu de conviction. Les Parisiens montaient cependant en température et commençaient au fil des minutes à mettre la pression sur une défense montpelliéraine fébrile. Ils se créaient deux occasions franches juste avant l’heure de jeu. Par Rabiot d’abord, qui profitait d’un ballon repoussé par Hilton après une frappe d’Ibrahimovic. Mais la demi-volée du parisien était repoussée par Ligali. Puis dans la foulée, par Chantôme, trop court pour reprendre victorieusement le ballon sur un cafouillage.
Ce n’était que partie remise car peu après, ce même Chantôme trouvait enfin la faille. Sur une action orchestrée à la limite de la surface de réparation par Ibrahimovic, lequel décalait Lucas qui redonnait à Chantôme qui trompait Ligali.
Après ce but, les Parisiens prenaient nettement la direction des opérations. Montpellier faisait preuve d’envie mais ne parvenait pas à mettre Paris en danger. Le jeu se durcissait sans pour autant donner un peu plus d’intérêt à une rencontre brouillonne. Malgré tout, le PSG s’appuyait sur son avantage et faisait tourner son effectif. Pastore, fraîchement entré, accélérait puis centrait pour Ibrahimovic qui ajustait Ligali qui ne pouvait que s’incliner (2-0, 79e).
C’en était fini des chances de Montpellier, qui n’opposait plus de résistance alors que les vagues parisiennes montaient à l’assaut du but héraultais. Ibrahimovic et Pastore se créaient encore deux vraies possibilités de but, mais c’était Lucas, l’homme de la première période, qui faisait sauter le verrou pour la troisième fois, sur une belle action personnelle.
Le PSG débute l’année en se rassurant même s’il lui a fallu près d’une heure pour trouver se vitesse de croisière alors que les joueurs de Montpellier, entrés sur la pelouse avec les meilleures intentions, se sont ensuite éteints.
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