Coupe de France : Villas-Boas veut renouer avec la tradition marseillaise
Le championnat vampirisé par le PSG, tout le monde regarde du même côté, celui de la Coupe de France. L’exemple des Rennais, vainqueurs surprises en 2019, a donné des idées à plusieurs prétendants inférieurs sur le papier à l’ogre parisien. C’est le cas des Marseillais qui ont déjà rendu les armes en L1 malgré leur place de dauphin (2e à 10 pts). « La Ligue 1, on ne peut pas la gagner car il y a un écart brutal avec le PSG », concède avec lucidité André Villas-Boas. « On n’est pas en compétition avec eux. Avec la Coupe, on a une histoire. On va jouer un huitième de finale chez nous. »
Une Coupe plutôt que du tourisme en C1
Même loin du Stade de France, la machine à rêver est donc en place en Provence. Un titre, personne ne cracherait dessus. Sacré avec Porto (Championnat, Coupe du Portugal et Ligue Europa en 2011) et le Zénith Saint-Pétersbourg (Championnat 2015 et Coupe de Russie en 2016), le coach portugais tient fermement à concrétiser son passage à l’OM par un trophée. « Ça peut être une ligne de plus sur le palmarès, confirme Villas-Boas. Des fois tu qualifies une équipe pour la Ligue des champions mais tu n’as pas l’équipe pour la jouer alors tu fais du tourisme. Gagner une Coupe c’est palpable. On rêve d’y arriver. »
Mandanda en rêve
Avec une place en quarts en cas de succès sur Strasbourg jeudi soir, il ne resterait que trois matches à gagner pour remporter une onzième Coupe de France, la dernière datant de 1989. Agé de 4 ans lors dudit succès de l’OM face à Monaco (4-3), Steve Mandanda se verrait bien soulever la Coupe à son tour. « Ça fait partie des trophées qui me manquent, explique le portier olympien qui fera son entrée dans la compétition jeudi. J'ai envie d'aller au bout de cette compétition, personnellement mais aussi pour le club et les supporters. Ça fait un moment que le club n'a rien gagné. Une coupe, ça dépend d'énormément de choses, du tirage notamment. »
Un obstacle nommé Strasbourg
La route est encore longue mais elle fait son chemin dans les têtes phocéennes. « On a déjà raté la Coupe de la Ligue. On pourra commencer à rêver après Strasbourg », reprend AVB. « Selon les qualifiés, on verra si on a une chance d’arriver au bout. On rencontre une équipe qui nous a éliminé la saison dernière, c’est un point émotionnel important. » Un Racing qui a aussi le vent en poupe avec son 4-4-2 en losange et son dernier succès à Monaco 3-1. « Ça va être difficile mais on a trois joueurs frais qui vont revenir (Sarr, Payet et Kamara) », conclut Villas-Boas qui annonce une équipe compétitive. De toute façon, pour passer, l’OM n’a pas vraiment le choix.
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