Coupe de France : Nice met fin au rêve du petit poucet Versailles et se qualifie pour la finale
Portés par Amine Gouiri, les Aiglons l'ont facilement emporté mardi 2-0. Ils se retrouvent en finale d'une coupe nationale pour la première fois depuis 2006.
Les coups d'éclats d'Amine Gouiri et l'aisance de Khéphren Thuram ont fait la différence pour les Niçois. Les Aiglons ont assuré l'essentiel sans se faire peur, mardi 1er mars, face à Versailles, en demi-finale de Coupe de France, avec une qualification facile en finale (2-0). Avec ce succès sur ses terres, l'OGC Nice s'offre sa première finale dans une coupe nationale depuis celle en Coupe de la Ligue en 2006. Ils affronteront Nantes ou Monaco au Stade de France.
De leur côté, les joueurs des Yvelines ont délivré une prestation solide, mais pas assez pour perturber les hommes de Christophe Galtier, lancés à plein régime depuis plusieurs semaines. Tenaces en première mi-temps sans forcément être inquiétés, les Versaillais ont encaissé un but au retour des vestiaires sur l'une de leurs seules erreurs défensives. Sur un centre parfaitement ajusté de Jordan Lotomba, l'ancien Lyonnais Amine Gouiri a fait parler son talent dans la surface avec un enchaînement en demi-volée venu se loger dans la lucarne droite du gardien adverse.
Khéphren Thuram s'est baladé
Le second but est aussi, en grande partie, l'œuvre de l'international espoir français. Après un festival face aux défenseurs versaillais, Gouiri, empli d'altruisme, a délivré un caviar à Kasper Dolberg qui a ajusté un Dan Delaunay sans solution.
Si les Niçois n'ont pas brillé dans le jeu, l'un d'entre eux est paru au-dessus du lot à l'Allianz Riviera : Khéphren Thuram. Le jeune milieu de terrain des Aiglons (20 ans) s'est baladé tout au long de la rencontre et a gâté les nombreux spectateurs venus assister à la qualification par sa maîtrise, balle au pied, et ses allers-retours incessants. A l'image de sa seconde partie de saison, le fils de Lilian et petit frère de Marcus a dynamisé l'entre-jeu des Rouge et Noir.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.