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Coupe de France : Marseille fait plier Trélissac

Marseille s'est qualifié pour les quarts de finale de la Coupe de France en s'imposant (2-0) devant l'équipe de Trélissac (CFA) jeudi au stade Chaban-Delmas à Bordeaux. Sous la pluie, sur une pelouse difficile, dans un match plaisant et plutôt équilibré, les Marseillais ont fait preuve de réalisme et d'application, et l'expérience a fait la différence. Au tour suivant, l'OM sera opposé à un autre club amateur, celui de Granville.
Article rédigé par Christian Grégoire
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
Le Marseillais Romain Alessandrini face à Jimmy Burgho (Trélissac) (NICOLAS TUCAT / AFP)

Trélissac joue crânement sa chance

Ce sont les joueurs de Trélissac qui sont le mieux entrés dans la partie, désireux d'en découdre et d'aller vers l'avant, pour mettre immédiatement la pression. Ils le firent d'ailleurs dès la deuxième minute avec une frappe de Cavaniol repoussée par Mandanda. Les Marseillais avaient beaucoup de difficultés à ressortir, et étaient même bousculés dans les duels. Certes, lorsqu'ils récupéraient des ballons propres, ils tentaient de mettre du mouvement, mais ils avaient du mal à bouger le bloc des garçons de Dordogne. 

Dans une partie plutôt animée, où Trélissac n'hésitait pas à pousser ses occasions à fond, face à une défense marseillaise parfois brouillonne, l'OM s'appuyait sur ses individualités, Alessandrini et Fletcher, plutôt intéressant dans ses intentions, pour mettre de l'intensité. Si le milieu marseillais restait fébrile, perdant quelques ballons, il se trouvait toujours quelqu'un derrière pour stopper une action trélissacoise, à commencer par Steve Mandanda, impeccable devant sa ligne.

L'OM hausse le ton

A l'approche de la demie-heure de jeu, les hommes de Michel accéléraient le mouvement et poussaient davantage. Ils se créaient une première grosse possibilité par N'Koudou, à la réception d'un service d'Alessandrini, dont la frappe trouvait le montant droit de Rucart, le portier de Trélissac. Ce n'était que partie remise pour l'OM, puisque quelques minutes plus tard, sur un ballon relayé par Fletcher, Alessandrini ajustait Rucart pour ouvrir le score (1-0,33e). Les Périgourdins ne baissaient pas les bras et donnaient à leur tour des sueurs froides aux Olympiens, lorsque profitant d'une très mauvaise relance d'Isla, Papin se retrouvait seul face à Mandanda, mais le gardien marseillais s'interposait sur sa frappe.

VIDEO : Desenclos, de l'Inter à Trélissac 

VIDEO. Nicolas Desenclos, de l'Inter Milan à Trélissac

En deuxième période, le match ne baissait pas de rythme. Même si au fil des minutes, les joueurs de Trélissac accusaient le coup physiquement, ils restaient dans la partie. L'OM gagnait la bataille du milieu, mais gâchait de bons ballons. Trélissac jouait les siens avec beaucoup d'envie, en continuant de mettre la pression sur les défenseurs adverses. Les Marseillais gardaient globalement le contrôle des débats, mais n'étaient pas rassurés pour autant, car les hommes de Slijepcevic ne lâchaient rien. Petit à petit pourtant, ils reculaient, laissant davantage de possibilités à l'OM dans une défense moins compacte.

Les Marseillais manquaient une première occasion de faire la décision sur un ballon en profondeur remonté par N'Koudou, et Fletcher seul devant la cage mais qui ne trouvait pas le cadre... L'attaquant écossais allait se faire pardonner trois minutes plus tard reprenant un très beau centre au cordeau de Barrada pour tromper Rucart (2-0, 86e). La cause était dès lors entendue. Les Marseillais avaient souffert mais rassurés tout de même leurs supporteurs, car ils se sont employés durant le match en mettant les ingrédients nécessaires pour s'en sortir. Quant aux joueurs de Trélissac, ils ont fait mieux que résister. Ils ont montré du jeu, de la volonté, et un bel esprit offensif.  

Les quarts de finale

Sochaux (L2) - Nantes
Saint-Etienne - Paris SG (tenant du titre)
Granville (CFA2) - Marseille
Lorient - Gazélec Ajaccio

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