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Brouard : "Faire du Quevilly"

"On va essayer de faire du Quevilly", a assuré l'entraîneur du club de National Régis Brouard, qui va veiller à ce que la ferveur et l'histoire du "petit qui essaie de manger le gros" n'aspirent pas le Petit Poucet de la Coupe de France lors de sa finale contre Lyon samedi.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
 

Comment sentez-vous votre équipe avant cet évènement?
Régis Brouard: "Pour le moment, on est toujours aussi détendu. On n'a rien changé à nos habitudes. Le groupe fonctionne comme ça. Il a un détachement par rapport aux évènements. Je sais que les joueurs vont se mobiliser le moment venu".

Que change le fait d'évoluer au Stade de France plutôt qu'à Caen?
R.B: "Il y a aura 80.000 personnes. C'est un peu différent de Caen, non? Là, c'est totalement une découverte pour tout le monde. Il y a deux ans, on avait déjà pris nos marques à Caen contre Paris. C'est un stade mythique car beaucoup de choses se sont passées ici. Il faut dépasser ça, ce n'est qu'un match de foot".

Quels sont vos atouts pour créer l'exploit?
R.B: "Nos atouts, c'est de rester dans notre cohérence de jeu. On va essayer de faire du Quevilly, avec nos qualités, nos défauts. On a nos schémas préférentiels, on va mettre en place notre projet, créer du mouvement".

Est-ce un avantage de mieux connaître l'OL que l'inverse?
R.B: "L'OL est venu deux fois nous voir jouer en championnat. Ils ont fait leur travail, ils ont préparé leur match. C'est une finale, et comme nous ils veulent la remporter. Nous on peut les voir régulièrement tous les week-ends à la télévision mais la préparation est du même type pour eux et pour nous".

Comment accueillez-vous votre statut de favori du grand public?
R.B: "Avec beaucoup de recul. C'est un état d'esprit français. On aime bien les belles histoires, les petits qui essaient de manger les gros. On sait qu'il y aura un fort soutien populaire mais il faut être vigilant par rapport à ça et ne pas s'inventer des qualités ou des défauts. On a senti beaucoup de ferveur sur la route. Il y a aussi eu quelques coups de klaxons".

Que représente pour vous le fait d'être encore présent à ce stade?
R.B: "C'est une fierté, la récompense d'un travail, de l'investissement des joueurs. Qui aurait pu s'imaginer un jour qu'une ville de 22.000 habitants se retrouve en finale au Stade de France. Il y a deux ans, c'était déjà bien beau et on était loin d'imaginer reproduire une telle performance".

Quelle va être votre stratégie contre une équipe qui joue sa saison?
R.B: "Dans ce genre de rencontre, il y a plusieurs objectifs. Il faut être vigilant et faire attention. Tout le monde peut commencer à croire que l'exploit est réalisable. En 2009, il y avait 3-0 pour Bordeaux contre Vannes après 20 minutes de jeu. Je vais leur parler de ça. Ca peut aller très vite. C'est un objectif important pour l'OL, on sait que la pression est énorme. On sait ce qui s'y passe. Mais je ne sais pas si on va jouer avec ça et en profiter. C'est important de rester à notre place. Il ne faut pas oublier une certaine vérité du foot".

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